LA FOI EN CHRIST et SON FONCTIONNEMENT – Partie 1d

« Paroles enseignées par l’Esprit » (2Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu

 

Une série de messages sur :

LA FOI EN CHRIST et SON FONCTIONNEMENT

« …Le juste vivra par la foi. » (Rom.1:17)

  • · « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. » (Jn.6:47)

 

Suite de #045a – FR

 

Partie 1d: La repentance : sa signification et son importance

 

Introduction

J’ai mentionné précédemment que le sujet de la repentance fera l’objet d’une étude d’une manière « relativement plus détaillée ». « Relativement » plus détaillé, parce que le sujet de la repentance est si important, sensible et souvent mal compris, de sorte qu’il ne soit pas approprié de l’analyser dans le contexte de cette présente étude, qui concerne l’importance, les caractéristiques principales de la foi et des enseignements incorrects, des traditions, des avis etc., qui empêchent son bon fonctionnement. Nous nous limiterons, donc, à certaines caractéristiques générales et de base. Il suffit de mentionner, à ce point, que Jean Baptiste, notre Seigneur Jésus-Christ, les apôtres et les prophètes de l’Ancien Testament n’ont jamais cessé d’appeler les gens à se repentir et à croire en Dieu. Il ne peut y avoir de salut et de consolation sans repentance (Mat.5:4; Mark 1:15; Ac.2:38, etc.)

 

Quand une personne croit sincèrement en Christ et tourne son visage vers Dieu et, par conséquent, son dos vers les péchés et les idoles, elle attend en même temps d’une manière ardente un futur glorieux que l’amour de son Dieu a préparé pour elle « Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » (1Thes.1:9-10). Elle aime Dieu qui l’a sauvée et la sauve de tous ses péchés et faiblesses. Elle déteste le péché qui l’avait capturée et la menait vers la perdition éternelle. La caractéristique de base de ce changement radical de son esprit est qu’elle produit des fruits dignes de repentance (Lu.3:8). Elle n’est pas satisfaite de ses mots et des manifestations d’adoration mais procède à des œuvres qui honorent Dieu. Elle n’est pas satisfaite en admettant ses péchés mais elle les rejette également. Seulement d’une telle manière qu’elle peut être bénie : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde.» (Prov.28:13). Elle change radicalement son comportement et sa vie entière.

 

Tous ceux qui ont connu cette expérience manifestent les mêmes réactions/résultats que les Corinthiens ont démontrés: «Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous (désir profond de faire réparation)! Quelle justification (désir non de vous ‘excuser’ mais de vous justifier et de vous rendre justes), quelle indignation (contre vous-mêmes car vous avez laissé votre congrégation «infectée» par un tel péché abominable), quelle crainte (pour les conséquences de votre conduite), quel désir ardent (pour votre rétablissement devant Dieu), quel zèle (pour votre devoir et le rétablissement de la vérité et de la justice), quelle punition (décision pour discipliner vous-mêmes et appliquer la discipline dans l’église)! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.» (2Cor.7:11).

 

Uniquement de cette manière nous pouvons prouver que la tristesse selon Dieu a créé un changement profond et radical en nous, ainsi qu’une preuve que nous aimons et respectons de tout cœur Celui qui a été livré pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification. (Rom.4:25). Prions Dieu pour qu’une telle repentance et conversion et une telle pureté habitent en nous! Amen.

 

Un mauvais exemple à éviter ; la confession et la repentance ne sont pas identiques !

Malheureusement, il devrait être dit qu’il y ait un malentendu désastreux entre la confession du péché et la repentance. Il est bien connu le verset qui indique cela : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1Jean 1:9). Il est, cependant, déplorable que ce verset, tellement simple et explicite, soit mal compris si souvent. Je veux clarifier ce point avec un exemple : Le Roi Saul enviait mortellement et haïssait David. Dieu, cependant, a fait tomber Saül deux fois entre les mains de David, qui pouvaient très bien le tuer. David, cependant, craignant Dieu, n’a pas mis sa main pour lui faire du mal. Quand Saül s’est rendu compte que David avait épargné sa vie, il a même pleuré devant les deux camps, il a admis que David était plus juste et a avoué que c’était le futur roi du peuple d’Israël mais il n’a jamais cessé de le haïr et de vouloir le tuer. Nous ne sommes donc pas autorisés à identifier et à confondre les mots « confession » avec « repentance ».

Quand quelqu’un se repent vraiment, il procède également à la confession, à l’abandon de ses péchés et fait de bonnes oeuvres. Quand vous admettez et confesser votre péché, ceci ne constitue pas une garantie que vous vous soyez sincèrement repenti. Beaucoup, ou plutôt tout le monde, admettent et confessent qu’ils sont des pécheurs mais peu nombreux sont ceux qui rejettent de leur vie leurs actes mauvais et s’attachent à ce qui est bon ; que peu nombreux sont ceux qui détestent le péché et aiment la vérité. Beaucoup sont ceux qui connaissent la Parole de Dieu par cœur et qui l’enseignent mais – pour même de petits intérêts personnels – qui retiennent la vérité dans l’injustice (Rom.1:18) et agissent directement ou indirectement contre la vérité et pas pour la vérité (2Cor.13:8) et « … sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice» (Rom.2:8). Quand ils sont réprimandés, ils durcissent leur cou et pour cette raison deviennent spirituellement aveugles. Quand, cependant, ils acceptent les réprimandes de Dieu, soit directement de la part de Dieu soit par des personnes, alors Dieu ouvre leurs yeux et verse son Esprit sur eux : « Tournez-vous pour écouter mes réprimandes! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles… » (Prov.1:23). Les réprimandes de Dieu qui inspirent et donnent de la sagesse doivent être recherchées et gardées!

 

J’aimerais me référer au versets Héb.13:20-21 qui dit: «Or le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende accomplis en toute bonne oeuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen» (Héb.13:20-21 DRB). Si donc nous faisons les choses qui Lui plaisent (dans ce cas: l’acceptation de Ses réprimandes profitables), alors Lui aussi fera en nous ce qui est agréable devant Lui. Il nous bénira! Armons-nous, donc, de cet esprit humble et réceptif qui se prête à l’acceptation des bénédictions de Dieu. Si donc nous Lui demandons Son inspiration – à savoir, Son Esprit Saint – est-ce qu’Il va nous Le refuser? (Luc 11:13). Absolument pas! Notre intelligence spirituelle est due à Lui. A Lui, alors, soit la gloire à jamais!!! Amen. Dieu donne son Saint Esprit seulement à ceux qui Lui obéissent : « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » (Ac.5:32)

 

La vraie repentance ne se base que sur des faits

La vraie repentance ne doit pas être basée sur des sentiments mais sur des faits et sur la disposition du cœur ! En d’autres mots, elle doit produire des fruits dignes de repentance. La vraie repentance ne doit pas être confondue avec l’impatience ou avec des sentiments momentanés de contrition, qui se bousculent entre eux et donnent une image erronée de la vraie repentance. Les larmes du Roi Saül, sa confession publique devant les deux armées, la reconnaissance de son péché vis-à-vis de David ne lui ont pas profité : ce qui manquait c’était le fruit digne de la repentance ! Et pour que quelqu’un puisse produire des fruits de la justice, sous la forme de repentance, il a besoin de temps pour évaluer la situation, décider et s’exprimer par une confession consciente et consciencieuse dans un esprit de deuil, de tristesse profonde selon Dieu qui produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais (2Cor.7:10). La vraie repentance ne recule jamais ! La repentance est aussi un acte de justice même pour une autre raison: le pécheur qui admet son péché, sa faute ou son erreur reconnaît en même temps la droiture et la justice de Dieu.

 

Le manque de confiance envers l’amour et la vérité de Dieu est un acte d’injustice

En réalité, injustice envers Dieu n’est que le manque de foi envers Lui. « …celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur… » (1Jean 5:10). Il déshonore la véracité, la bonté et l’amour de Dieu pour l’homme ! L’incrédulité envers Dieu est un acte d’injustice et la foi ou la confiance est un acte de justice. La foi et la confiance en Dieu constituent un acte de justice. Adam et Ève n’ont pas cru en l’amour et en la véracité de Dieu. Ils ont commis une injustice. Ils ont déshonoré Dieu. Abraham, au contraire, a cru en la Parole de Dieu, il a posé un acte de justice, il a honoré Dieu ayant cru à Ses paroles et à Son amour. Sa foi lui fut imputée à justice. Nous faisons aussi de la justice quand nous disons la vérité dans notre cœur (Ps.15:2) concernant nos péchés et notre nature pécheresse (Rom.3:4).

 

Le meilleur exemple de repentance ; sa caractéristique : l’acceptation de la punition

Je ne connais pas de meilleur exemple de justice, de repentance exprimée, faite d’une manière spontanée que celui du malfaiteur sur la croix du Calvaire. Avec un esprit humble, il se condamna ainsi que l’autre malfaiteur sur la croix en disant : « Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. » (Luc 23:41). Mes amis, disons au Seigneur : «Oui, Seigneur, tu as raison et moi j’ai tort…, je suis un pécheur mais Toi tu es saint etc., etc. » J’ai de bonnes raisons de croire que si un homme ne fait pas un acte de justice en se condamnant soi-même, en admettant que ce qu’il mérite c’est la mort et l’Enfer, Dieu ne peut pas lui pardonner, le justifier et le rendre juste. Quand quelqu’un reconnaît, confesse ses péchés et en accepte la punition (Lév.26:40-42) ET rejette ses péchés (Pr.28:13), ce sera alors, et seulement alors, qu’il obtiendra le pardon de ses péchés, la vie, la justice et la gloire (Pr.21:21). Un homme fait un acte de justice quand, sans se plaindre et sans avoir pitié de lui-même, sans rejeter la responsabilité sur les autres, sans prétendre être la victime des autres – quand il (elle) est coupable – accepte la punition de ses péchés.

 

Deux versets rendent ce point clair :

  • · « Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il, un homme, à cause de la peine de ses péchés? Recherchons nos voies et sondons-les, et retournons à l’Éternel ; élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel… » (Lam.3:39-41) ;
  • · « S’ils confessent leurs iniquités… et la résistance qu’ils m’ont opposée… et si leur cœur incirconcis s’humilie et ils acceptent la dette (punition) de leurs iniquités. Je me souviendrai de mon alliance… » (Lév.26:40-42).

 

Utilisons encore un exemple d’excuse inacceptable : Caïn n’était pas seulement coupable de l’assassinat de son frère Abel mais il a menti et a voulu réfuter toute responsabilité: « Où est ton frère Abel? Il répondit: Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère ? » (Ge.4:9). Combien de fois ne restons-nous pas loin, trop loin des problèmes et de la douleur de notre prochain, qui sont peut-être occasionnés par nous-mêmes ? « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. » (1Jean 3:17-18).

 

Au contraire, le meilleur exemple de droiture nous est donné par l’un des brigands crucifiés avec Jésus. Il n’a pas cherché à se justifier mais il a dit la vérité tant dans son cœur que publiquement : Il a dit : « … Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23:40-43). Quelle leçon pour nous tous ! ! ! Que Dieu ouvre nos yeux et nos oreilles pour entendre le message qui vient de cette histoire merveilleuse ! C’est seulement alors que nous jouirons de la même bénédiction qu’a reçue le criminel «honnête». Pourtant, il y a beaucoup parmi nous qui disent : « …Oui, je suis innocent! Certainement sa colère s’est détournée de moi!… Je n’ai point péché. » (Jér.2:35). Mais la Parole continue et dit : « Reconnais seulement ton iniquité… » (Jér.3:13).

 

Considérez, s’il vous plaît, que, pour les Juifs et les Romains, Jésus ne fût qu’un homme commun méritant d’être puni de mort. Par contre, pour ce criminel «honnête» Jésus était un homme innocent et même plus : un Roi divin et céleste ! Comment était-ce possible ? Le criminel « honnête », à cause de sa sincérité et parce qu’il avait assumé ses responsabilités, a été l’objet d’un traitement privilégié de la part de Dieu : ses yeux spirituels étaient ouverts pour comprendre que Jésus, l’homme qui était sur la croix, était le Roi divin et qu’Il pouvait le prendre avec Lui dans son Royaume céleste ! Incroyable mais vrai !!!

 

Je peux vous dire, sur la base de l’autorité de la Parole de Dieu, que les mêmes bénédictions de lumière spirituelle, de compréhension spirituelle et d’héritage spirituel sont aussi pour vous et moi, si nous sommes honnêtes, disant la vérité tant dans notre cœur que publiquement, si nécessaire, c à d, en assumant notre responsabilité et culpabilité !!! Notez bien, SVP, un verset merveilleux : « Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles. » (Pr.1:23)

 

La repentance est un acte de justice ; Dieu ne doit jamais être mal compris

Je crois que vous vous rappelez le cas de deux hommes qui montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien se vantait de ses « bonnes œuvres » mais le publicain n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.’ La prière du publicain, pleine d’humilité, de justice et de repentance a abouti à sa justification ! (Luc 18.10:14). La repentance est la caractéristique de base du vrai chrétien. Le vrai croyant, en premier lieu, s’accepte comme moralement coupable devant Dieu non seulement pour avoir commis certains péchés, mais parce que le péché habite en lui et qu’il est un pécheur de par sa nature. Cet acte de repentance et de confession est un acte de justice qui permet à Dieu de le bénir. Dieu est juste, bon et miséricordieux ! « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1Jean 1:9).

Nous faisons aussi un acte de justice quand nous ne permettons pas aux conditions douloureuses et aux circonstances difficiles de notre vie dans lesquelles nous nous trouvons ainsi qu’à nos échecs de nous conduire à mal comprendre Dieu, nous détourner de Dieu et être scandalisés. Dieu est bon et juste ! Par conséquent, Ses actes ne doivent être mal interprétés. Dieu est bon et ne tente personne au péché mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par ses propres convoitises et par ses propres pensées orgueilleuses et arrogantes. Disons, cher ami, au Seigneur notre Dieu : « Mon Père Céleste, mon Seigneur Dieu, je ne peux pas comprendre Tes voies : Pourquoi, par exemple, tu as permis que Job souffre ; Jean-Baptiste et Jacques être décapités ; les gardes de Pierre être exécutés ; des enfants innocents être vendus, violés et/ou assassinés, des calamités naturelles qui enlèvent la vie de milliers de gens etc., etc. Aide-moi à ne pas Te mal comprendre et ne pas être scandalisé en Toi… Nous savons que Tu es saint et juste, que Tu connais toutes choses que Tu nous aimes d’un amour éternel, que Tu es sage dans tous Tes actes, Tu es tout-puissant et que Tu ne peux pas mentir ! Père, beaucoup de vrais chrétiens et géants de foi ont traversé des expériences douloureuses : ils étaient dans la perplexité mais non dans le désespoir… (2Cor.4:8). Ne permets pas que je sois scandalisé en Toi, Seigneur, ou m’éloigner de Toi ou que je m’induise dans l’erreur ou que je sois trompé. Amen ! » Dieu a toujours Ses raisons, pour tout ce qu’Il fait ou permet (Eze.14:23).

 

La repentance doit avoir un caractère permanent

La repentance, pourtant, doit avoir un caractère permanent. Si « Il y a un temps fixé pour tout » (Ec.3:1) il n’y en a pas pour la repentance ! Elle doit s’exercer toutes les fois que nous faisons de la peine au Seigneur. La repentance est une pierre angulaire de la véritable vie chrétienne… Ne devenons pas comme certaines personnes, mêmes chrétiens, qui ont effacé de leur vocabulaire les mots « pardonne-moi » « excuse-moi » ou « je me repens ». Voilà la raison pour laquelle la Parole de Dieu dit : « …Mais si vous ne vous repentez, vous périrez TOUS également. » (Luc 13:3). Quand le Seigneur Jésus Christ dit TOUS, Il veut dire TOUS sans aucune exception ! L’expression « si vous ne vous repentez pas » signifie « si vous ne continuez pas à vous repentir ». Nous devons, donc, faire justice devant Dieu et devant les hommes sous la forme d’une continuelle ou permanente disposition à la repentance !

 

Excuses que Dieu peut accepter

Dieu consent à ‘converser’ avec ceux qui ont de vraies excuses et les encourage. Il converse avec ceux qui sont conscients de leur vraie faiblesse, comme leur incompétence personnelle, leur manque de position sociale or, or, or mais acceptent de s’humilier. En voila quelques exemples : Dieu a consenti à converser avec Moïse (Ex.3:11; 4:1,10; 4:1‑12) ; avec Gédéon (Jud.6:12‑17) ; avec Jérémie (Jér.1:6‑7) ; et avec Marie, la mère de Jésus. Dieu leur a donné des explications, des instructions et même des preuves, sous forme des signes, pour les encourager. Ce n’est pas le moment de nous en référer en détail.

Conclusion: Ce qui compte c’est notre motivation ! Dieu n’a pas de « conversations » avec des personnes qui vivent dans l’indifférence, dans la méchanceté, dans l’orgueil, dans l’arrogance etc.

 

Exhortation

En clôturant, j’aimerais poser ou plutôt récapituler quelques questions importantes pour nous tous sans exception :

  • · Faisons-nous, dans la mesure du possible tout ce qu’il nous est VRAIMENT possible … avec la fidélité due au Seigneur et pas d’après la théorie du « non parfait chrétien » qui accepte et tolère beaucoup de choses que la parole de Dieu ne permet pas ? Pouvons-nous échapper avec certaines excuses intelligentes maintenant devant les hommes, MAIS, serons-nous aussi capables de présenter les mêmes excuses devant le Tribunal de Dieu ?
  • · Sommes-nous des serviteurs qui ont fait tout ce qui nous avait été ordonné de faire ? Sommes nous des serviteurs « inutiles » ou des serviteurs plus qu’inutiles ? (Luc 17:9-10). N’est-il pas vrai que « … Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché ? » (Jaq.4:17).
  • · Faisons-nous usage de l’excuse : « Nous sommes de faibles êtres humains ! C’est normal de tomber. » ? Si oui, alors le commandement de Dieu de L’aimer avec toute notre existence et mener une vie sainte n’est pas et ne peut pas être d’application ! Il n’y a pas et il n’y aura pas d’excuse pour ne pas avoir fait notre devoir, devant le Seigneur. « Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit. » (Mrc.9:23). Paul a déclaré ailleurs : « Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Php.4:13). Par conséquent, il n’y a pas de devoir chrétien trop difficile ou trop dur pour le vrai chrétien.
  • · Utilisons-nous notre intelligence pour trouver des échappatoires à nos obligations et à l’accomplissement de la volonté de Dieu dans notre vie ?

 

Mes amis ! Si notre trésor est la volonté de Dieu nous n’allons pas essayer de trouver des excuses inexcusables ! Et si la crainte de Dieu est en nous, nous allons nous repentir et pleurer amèrement quand nous tombons dans le péché. N’oublions pas que les excuses sont une sorte de mensonge et d’hypocrisie. « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1Cor.10:13). Par conséquent, si nous tombons dans le péché il n’y a pas d’excuse. Les tentations et les épreuves que Dieu permet dans notre vie ne sont pas au-delà de nos forces. En d’autres mots, Dieu ne nous prescrit pas des choses qui ne sont certainement point mystérieuses, au delà de nos forces et hors de notre portée. Ce sont des choses, au contraire, qui sont tout près de nous, dans notre bouche et dans notre cœur, afin que nous les mettions en pratique (Deut.30 :11-14). Et n’oublions jamais que « Celui qui nous a appelé, c’est celui qui le fera » ! ! ! (1Th.5:24). MAIS n’oublions jamais, également, qu’il n’y a pas de pardon sans repentance ; qu’il n’y a pas de rémission du péché ou de fausses excuses s’il n’y a pas de confession (1Jean 1:9) ; qu’il n’y a pas de réveil spirituel sans contrition de cœur, sans repentance, sans deuil pour notre péché, sans confession de notre péché, sans rejet de notre péché, sans consécration à Dieu ! (2Ch.7:14).

 

Si la crainte de Dieu est dans notre cœur, si nous haïssons le péché, si nous nous renions nous-mêmes ainsi que nos propres intérêts – au cas où nos intérêts vont à l’encontre de la volonté de Dieu – si le Seigneur et Sa volonté deviennent notre trésor, si notre repentance, notre confiance en Lui et en sa Parole sont permanentes, profondes et sincères, alors nous ne risquons pas le danger de tomber malades de cette « maladie » et mourir spirituellement à cause d’elle. Si finalement, nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force, et de toute notre pensée ; et notre prochain comme nous-mêmes (Luc10:27), alors nous n’aurons pas de problème de cette sorte. Au contraire, le Seigneur promet à celui qui garde la parole de la persévérance en Lui (Apo.3:8,10) qu’Il lui donnera : Faveur et Puissance : Il lui ouvrira des portes que personne ne pourra fermer… Il lui donnera de la puissance contre l’ennemi, la puissance pour faire son devoir. Il éliminera des obstacles, Il lui donnera de l’autorité, de l’assurance et de la hardiesse et notamment une grande foi ! Il le protégera contre les tentations, Il lui donnera la victoire et il fera de lui un pilier dans Son l’Eglise. Il ne permettra pas que quelqu’un lui dérobe sa couronne. Il lui donnera davantage de lumière et des bénédictions.

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, » (Ac.3 :19)

 

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

 

A suivre…


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