MON TEMOIGNAGE

“Paroles enseignées par l’Esprit” (1Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu.

 « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira » (Ps.37:5). 

INTRODUCTION – MA CONVERSION AU CHRIST

Mon témoignage chrétien : devoir et privilège

Je remercie Dieu pour l’opportunité et le privilège qu’Il me donne de présenter mon témoignage chrétien et de me glorifier dans la plus profonde humilité de ce que DIEU, dans son amour éternel, a voulu faire pour moi, en moi et au travers de moi. 

Origine et situation familiale

Je proviens d’une famille grecque chrétienne orthodoxe. Mes parents nous ont élevés avec des principes moraux. Tous deux n’avaient toutefois jamais eu une « connaissance personnelle » avec Christ et de Sa grâce salutaire. C’est la raison pour laquelle ils ont essayé de nous transmettre leurs principes moraux et certaines manières et coutumes chrétiennes traditionnelles.

Après presque dix-sept ans de vie mariée, leur mariage s’est cassé, ils ont divorcé et chacun d’eux s’est remarié. Malgré leur divorce et leurs nouveaux conjoints, nous, leurs enfants, trois garçons et une fille, nous sommes restés pour nos parents naturels et adoptés, l’objet de leur amour et de leurs soins. Leur séparation a pourtant laissé des meurtrissures profondes et indélébiles dans nos âmes. De même, les périodes de la guerre gréco-italienne suivie par la dure occupation allemande et ensuite par la guerre civile ont laissé de profondes et indélébiles meurtrissures dans mon âme d’enfant et de jeune adolescent.

Conversion de mon père

Quelques années après leur divorce, mon père a fini par connaître le Seigneur. La première chose qu’il a essayé de faire c’était de nous amener, nous, ses enfants, à Christ. Il a commencé à nous inviter à l’Eglise Evangélique Libre, d’Athènes. Mon âme a accepté le défi et a été charmée par la Parole de Dieu, et finalement j’ai été converti à Christ.

Maintenant, je voudrais relater, en grandes lignes, comment j’ai été converti à Christ, et parler des faits marquants de ma marche spirituelle, sans toutefois suivre un ordre chronologique.

L’homme que Dieu a utilisé pour ma conversion

A l’époque où mon père nous invitait à l’Eglise Evangélique Libre d’Athènes, l’homme qui prêchait s’appelait Constantin Metallinos, Docteur en Mathématiques et Directeur du Ministère de Finances.

Il s’agissait d’un véritable homme de Dieu. Dieu s’est servi de lui pendant les cinquante ans de son ministère spirituel, pour la conversion des centaines d’âmes à Christ et pour planter, avec ses précieux collaborateurs, plusieurs églises partout en Grèce. La simple et claire manière dont il prêchait suscita en moi le désir ardent de lire la Bible. Comme j’étais en train de la lire j’ai constaté que, bien que je pensais que j’étais un chrétien, je n’étais pas simplement un incroyant, mais en réalité un athée !

Cette constatation a déclenché en moi toute une série de questions : «Si ce que la Bible dit concernant le salut et la condamnation éternelle est vraie, alors où est-tu, Jean, et que va-t-il se passer pour toi après la mort ? Tu t’appelles chrétien, mais tu n’es pas un vrai chrétien, parce que tu ne crois pas à ce que la Bible dit. En outre, bien que tu aies une vie relativement morale, par rapport aux « normes » humaines de cette époque-là (car ces normes ont beaucoup changé depuis lors), tu n’as pas de relation avec le vrai christianisme. Pourquoi alors, ne fais-tu pas les démarches nécessaires pour que le mot « chrétien » soit effacé de ta carte d’identité ? Tu dois, tu dois, tu dois, au moins, essayer de trouver ce qui est vrai et ce qui est faux. C’est très important ; ne reporte pas le moment pour trouver la vérité et pour prendre position ».

Recherche ardue

Désirant être sincère avec moi-même et en même temps voulant trouver la vérité, j’ai commencé à lire attentivement la Bible et en même temps quelques autres livres attaquant le christianisme et d’autres livres apologétiques contre les positions de ceux qui nient Jésus comme le Messie. Une recherche intense a été entamée et cela dura plus de six mois. Cette recherche était si intense que j’ai commencé à négliger mes études universitaires à la Faculté Agronomique de l’Université de Thessalonique et j’ai risqué de perdre mon année d’études !

PREMIER FAIT MARQUANT : Foi dans le cœur et confession par la bouche

Les prophéties Messianiques résoudront mon problème

Comme je lisais la Bible, je fus impressionné par les nombreuses références aux prophéties qui ont été accomplies dans la vie du Christ et du peuple d’Israël. Ce qui m’a conduit à la foi et au salut furent les prophéties Messianiques ! Ma foi a été finalement basée sur elles : hommes de Dieu, quelques-uns d’entre eux des rois, d’autres des sacrificateurs, d’autres des bergers etc., ayant vécu à des divers endroits et à des différents siècles, poussés par le Saint-Esprit, avaient prophétisé pendant une période d’environ mille ans concernant la vie et le ministère de Jésus-Christ avec des détails étonnants concernant Sa naissance miraculeuse, le lieu de Sa naissance, Sa vie, Ses paroles, Ses œuvres et Ses miracles, Sa crucifixion, Son enterrement, Sa résurrection, Son Ascension etc. Ces prophéties ont été accomplies tant dans la vie du Christ que dans la vie et la marche du peuple d’Israël au travers des siècles !!! L’apôtre Pierre exhortait les croyants à prêter attention à la parole prophétique : « ​Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1:16-19). Pascal appelait les prophéties comme les miracles permanents de Dieu!

Ma difficulté majeure était centrée sur l’authenticité de la Bible, du point de vue historique et sur la résurrection du Christ, parce qu’il est écrit : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi est aussi vaine […] Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés » (1Cor.15:14, 17). Quand, finalement, je fus persuadé à propos de l’authenticité historique de la Bible, basée sur des preuves historiques, et de la résurrection de Jésus, mon âme fut saisie d’admiration, de révérence, de crainte et de tremblement ! Les faits historiques unis à la sincérité d’un homme de bonne volonté m’ont aidé à saisir l’objet de ma foi à savoir Jésus Lui-même. Mes recherches se sont transformées en certitudes… Je me suis rendu compte qu’il fallait plus de « foi »… pour être un incroyant insensé et un athée que pour être un croyant sérieux. Alors, je suis tombé à genoux et j’ai demandé à Dieu le pardon de mes péchés et le salut de mon âme. Cet événement a eu lieu début novembre 1952. 

Peu de temps après, j’ai donné mon témoignage à une Eglise Evangélique de Thessalonique où je continuais mes études universitaires. Je l’ai fait spontanément, poussé par le désir de proclamer ce que Dieu avait fait dans ma vie et en particulier le changement interne qu’avait eu lieu. Dieu, à mon insu, avait conduit mon âme au salut au travers des voies les plus Bibliques : au travers des prophéties, de la foi en les miracles, en la naissance et la résurrection de Jésus-Christ, en la foi dans la puissance du sang de Jésus-Christ pour pardonner les péchés et purifier la conscience ainsi qu’au travers de ma confession de foi devant Dieu et les hommes. Depuis lors, je sais que je suis un pécheur sauvé par le sang précieux de Jésus-Christ versé pour moi sur la croix du Calvaire ! En même temps, je suis un pécheur qui hait et qui évite tout péché et qui est dès lors un enfant de Dieu par adoption. Dès maintenant et dans l’avenir, héritier de Dieu et cohéritier du Christ par la miséricorde et la grâce de Dieu! « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1Jean 3:2). Alléluia !

L’assurance de mon salut est entrée dans mon cœur et la preuve de ma conversion et de mon salut suivirent. Ma vie, toute ma vie, fut transformée. Les ténèbres ont été remplacées par la lumière; le péché est sorti, une vie pure est entrée. Les versets Bibliques, Romains 10:9-10 ont été complètement réalisés: « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, est c’est en confessant de ta bouche qu’on parvient au salut… » Depuis lors, Il est mon Sauveur et le SEIGNEUR de ma vie !

Armure intellectuelle et son efficacité

Le fait que j’ai commencé ma vie spirituelle de zéro et de l’athéisme, ainsi que le fait qu’en vue de croire, j’ai examiné toutes choses pour répondre à toutes mes questions et convictions, m’avait armé avec de puissantes munitions intellectuelles, apologétiques. Je pouvais, par conséquent, aider d’autres de la même manière que moi-même j’avais été aidé à trouver le chemin du salut. Quelques jours après ma conversion, mon meilleur ami s’est converti à Christ par le moyen de mon témoignage. Il faut toutefois souligner que sa conversion n’aurait jamais eu lieu si mon ami n’aimait pas la vérité et surtout si le Saint Esprit n’avait pas agi dans nos cœurs !

J’ouvre exceptionnellement une parenthèse relativement détaillée concernant la conversion de mon ami. Je l’ouvre à cause de son importance mais aussi parce qu’elle fut le début de mon œuvre évangélistique qui a suivi. Quand mon ami a vu le changement radical de ma vie et de mes convictions il a commencé à se moquer de moi et à m’appeler « fou » !

Un jour, je lui ai posé, d’une manière sérieuse, la question : « Crois-tu que je suis un imbécile ou que je suis ‘ fou’ ? » Il a répondu : « Non, au contraire ! Mais comment un homme intelligent et raisonnable peut-il croire à des choses pareilles ? » Alors j’ai eu la possibilité de lui expliquer comment je suis devenu « fou » !

Mon ami est devenu sérieux… Après quelques jours, nous nous sommes rencontrés et il m’a dit : « Depuis le jour où tu m’as parlé de ton expérience je n’arrive pas à avoir l’esprit tranquille, et je n’arrête pas de penser à toi et à ton expérience avec Dieu. Chaque fois que je me retrouve avec ma petite amie, je lui parle de ton changement et de tes arguments ! Le problème est qu’elle aussi est dans une grande perplexité… ».

Cette confession de la part de mon ami a mis un tel fardeau sur mon cœur que je ne pouvais pas m’occuper de mes études ! Une après-midi, je ne suis pas allé à mes cours mais je suis allé à la mer au quai du port de Thessalonique, à l’endroit où débarquent parfois les passagers (escaliers) pour me concentrer et prier pour lui. Mon âme se trouvait en… ‘agonie’… A un certain moment, une pensée a jailli dans mon esprit : « Dieu, veut-Il qu’ils soient sauvés ? Eux, veulent-ils être sauvés ? Toi, veux-tu qu’ils soient sauvés ? » Ma réponse fut : « Bien sûr ! Alors, l’affaire est close ! » Mon âme n’était plus en agonie ! Après une ou deux heures dans cet état agonisant, et comme c’était trop tard pour aller à l’université, je me suis dirigé vers l’église pour la réunion du mercredi soir. A mon grand étonnement j’ai vu le jeune couple dans la cour de l’église ! Tous les deux m’ont dit avec joie : « Nous avons accepté Jésus-Christ dans notre vie ». De mes yeux coulaient continuellement des larmes de joie !!!

Depuis lors, ils sont un couple chrétien, fidèle et bien fondé dans la foi ! Le Seigneur les a rendus des piliers dans leur église ! Aussi, depuis lors, j’ai été tellement encouragé que j’ai commencé à évangéliser toute personne que je connaissais ou que je ne connaissais pas !!! 

DEUXIÈME FAIT MARQUANT : Un nouveau niveau spirituel

Pardonné, heureux et en paix ! Soif spirituelle

Treize mois s’étaient écoulés comme ça dans ma nouvelle vie en Christ. Ma vie avait été changée. Dieu avait enlevé le lourd fardeau des péchés et de la culpabilité et Il avait mis sur moi le léger fardeau de me souvenir que mes péchés et ma culpabilité avaient été « oubliés », grâce au sacrifice du Christ. J’avais la sensation que je ne marchais pas mais que j’avais des ailes et que je volais. Le salut était ma nouvelle chanson. La grâce salutaire de Dieu était mon témoignage permanent. Il était presque impossible que quelqu’un reste avec moi pendant quelques minutes sans être évangélisé… J’étais très heureux. Mon seul désir était de faire d’autres gens heureux moyennant la miséricorde et la grâce salutaire de Dieu !

Malgré mes progrès spirituels intérieurs qui se manifestaient aussi dans ma vie extérieure, il y avait, pourtant, une sorte de tristesse dans mon cœur… Je sentais que j’étais faible, n’étant pas toujours en mesure de résister aux tentations et à mes faiblesses, et que je n’avais pas assez de puissance spirituelle pour comprendre facilement Sa Parole, discerner Sa volonté et Le servir efficacement. Je faisais souvent des gaffes à cause de mon zèle excessif et manque de sagesse ! Je n’étais pas toujours à même de faire ce que je voulais. J’étais, par conséquent, assoiffé de la puissance spirituelle, pour une maturité et une fructification spirituelle.

Parfois, je confiais mes gaffes et ma soif spirituelle à certains croyants plus anciens dans la foi. Ni les efforts des autres chrétiens pour me réconforter en me disant que « c’est normal », ou « nous sommes des êtres humains faibles et fragiles », ou « nous avons Jésus qui pardonne nos péchés » etc., ni mes progrès spirituels déjà évidents, ni les âmes qui s’étaient converties par le biais de mon témoignage, parmi lesquelles ma mère et ma sœur, pouvaient consoler mon cœur. J’étais convaincu, suivant la Bible, qu’il y avait quelque chose de plus pour moi. Maintenant, quand je regarde en arrière je vois que Dieu me préparait par le moyen « de mon insatisfaction et de ma soif spirituelles » pour un niveau spirituel plus élevé.

Une défaite victorieuse inoubliable

Le 6 janvier de 1954, je me suis rendu à la seconde Eglise Evangélique d’Athènes. Le pasteur prêcha sur le passage Genèse 32:24-32 concernant la lutte de Jacob avec l’ange de Dieu, à Péniel, où son nom a été changé en « celui qui supplante », « Prince avec Dieu » ou « puissant avec Dieu ». Ce qui m’a impressionné c’était les paroles de Jacob à l’ange : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni » (v.26b). Après le culte, comme j’étais en train de sortir de la salle de l’église, j’ai vu sur une petite table de littérature chrétienne un livre intitulé « CONSÉCRATION ABSOLUE », par Andrew Murray, que j’ai immédiatement acheté. Ces deux choses, c’est à dire le message que j’avais entendu le matin et le livre que j’avais trouvé et acheté, mais surtout ma soif pour une vie plus pleine en Christ suffisait pour inciter mon âme à faire ce qu’elle a fait. Mon esprit et ma langue répétaient continuellement : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni » !

Je me suis couché ce soir-là mais je ne parvenais pas à dormir. A minuit, je me suis levé et j’ai commencé à lire le petit livre « CONSÉCRATION ABSOLUE » que j’ai pu terminer jusqu’à l’aurore ! Le résultat de ce que j’avais entendu ce matin-là et de ce que j’avais lu cette nuit c’était l’examen complet de moi-même. Mon attention fut centrée sur un point : j’ai essayé de trouver quelle était la chose qui serait la chose la plus pénible pour moi, si le Seigneur me l’enlevait de ma vie ou me l’imposait. Je savais bien que si j’acceptais de perdre ce que je craignais cela signifierait, dans mon cas, une vie détruite… une sorte de mort pour mon âme ! C’était alors pour la première fois, la toute première fois, que j’ai pris conscience qu’il y avait une clé que mon âme – sans que je le sache auparavant, je dis bien, sans que je le sache auparavant –gardait entre ses mains, une clé qui empêchait le Seigneur de me bénir davantage. Quel dilemme ! Quel choix agonisant ! Quelle crise de conscience ! Ma seule récompense, si j’acceptais ma soi-disant « destruction », serait une conscience en état de paix avec Dieu, une conscience jouissant l’approbation de Dieu. Quand je dis « destruction » je me réfère aux terribles conséquences qui me suivraient tout au long de ma vie si ce que je craignais arrivait ! Je l’ai apporté devant le Seigneur et je l’ai laissé entre Ses mains

Ayant identifié mon problème, j’ai décidé de l’abandonner afin de maintenir un cœur pur et une bonne conscience accompagnée d’une foi sincère envers Dieu. C’était là, pour la toute première fois, que j’ai compris que les versets Romains 12:1-2 étaient destinés aux croyants. Je me suis aperçu qu’ils sont adressés à des frères en Christ ! Les voici : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait ». Un autre verset de la Bible que le Saint Esprit a utilisé pour m’encourager à faire ce pas de foi était le suivant : « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître » (Mat.25:21).

En tant que chrétien sincère, je me suis présenté – tout ce que j’étais et j’avais – à Lui comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. J’ai fait ma part : j’ai refusé d’avoir quelque chose qui pouvait devenir un obstacle dans ma vie spirituelle et je Lui ai offert mon culte raisonnable, c.à.d. ce que je Lui devais. En premier lieu j’ai compris, que le Seigneur exigeait de moi de faire ce que j’avais déjà fait – autrement :

  • j’aurais été un voleur de tout ce qui Lui appartenait ;
  • je ne L’aurais pas aimé comme je devais ; et,
  • que c’était là la condition « sine qua non » pour moi, si je voulais être continuellement renouvelé dans mon être intérieur et faire de vrais progrès dans ma vie spirituelle.

En réalité, à mon insu, j’ai répondu positivement à l’exigence de Jésus-Christ de renoncer à moi-même, prendre ma croix et Le suivre… (Luc 14:27; Mat.10:38; 16:24; Marc 8:34). Ce jour-là, ma consécration a été pour moi ma défaite la plus glorieuse que je ne pourrai jamais oublier !

Le résultat spirituel :

Fatigué comme je l’étais ce matin, je me suis endormi. Quand je me suis réveillé tard le matin, je me sentais très fatigué, mais il y avait tout au fond de mon cœur un sentiment profond de paix d’un homme qui avait fait son devoir ! Rien de plus que purement et simplement son devoir. Il était presque midi, du 7 janvier 1954, quand je me suis assis pour lire ma Bible. Comme j’étais en train de la lire je fus frappé – pour la première fois, la toute première fois après ma conversion à Christ – de la clarté qu’avaient les paroles et les messages de la Bible ! Je ne pouvais pas simplement les comprendre à fond mais aussi les ‘sentir’, d’une certaine manière! De la lumière spirituelle et de l’intelligence spirituelle avaient submergé mon esprit. La connaissance de Sa personne, de Son amour, de Sa providence, de Sa volonté avaient rempli mon existence. En outre, et surtout, un amour profond pour la vérité! J’étais si heureux, j’étais si joyeux que je commençais à sauter et à chanter et à pousser des cris de joie… au point que je disais : « Si cela continue ça va m’écraser… Je ne peux plus… supporter cette joie, mon Père Saint ! »

Cette joie exubérante et inexprimable qui dura quelques jours a été transformée, avec le passage des années, en un optimisme profond, permanent et saint. La lumière qui a été répandue dans mon esprit, joint à une étude journalière de la Bible, a été transformée en une source de puissance et en un esprit sérieux ainsi qu’en une capacité à utiliser Sa Parole efficacement suivant les besoins et les circonstances. Je sais qu’il m’a donné un nouveau nom « …que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit » (Apo.2:17b). Je me réjouissais et je me réjouis de Sa parole, comme celui qui trouve un grand butin (Ps.119:162).

Avertissement salutaire: pas de gouvernail, mais de la sécurité

La nuit suivante, c.à.d. le 8 janvier 1954, j’ai fait un rêve, un rêve spirituel : j’ai vu que j’étais seul dans une petite barque à voiles au milieu de la mer. Il y avait un vent propice pour voyager, ni trop impétueux pour créer un danger pour ma vie ni trop faible pour empêcher ma petite barque d’avancer. Soudainement, je me suis posé la question : « mais qu’est ce que je suis en train de faire ? Où est-ce que je me dirige ? » Anxieux, je suis allé saisir le gouvernail, mais j’ai vu à mon étonnement, qu’il n’y avait pas de gouvernail… Mon anxiété augmenta… C’était alors au milieu de ma confusion que j’ai entendu une voix – sans toutefois étant en mesure de dire d’où cette voix provenait : «Ne sois pas effrayé, laisse le vent souffler sur les voiles de ta barque. Il va te conduire à de bons ports… »

Alors, immédiatement, je me suis réveillé. J’ai compris que c’était un message de la part du Seigneur pour toute ma vie, par le moyen d’un rêve, à savoir, que pendant toute ma vie il n’y aurait pas de possibilité pour moi de saisir le gouvernail de ma vie et de la guider selon ma volonté ou jugement, mais que je serais toujours conduit par le vent de l’Esprit de Dieu à de bons ports ! C’était une confirmation de la part du Seigneur relative au principe de Son amour, de Sa providence, de Sa Seigneurie et de Ses desseins de paix et pas de mal, pour me donner la fin attendue et désirée, même à mon insu, mais aussi par mon incapacité de gouverner ma vie… Une confirmation qui m’a été adressée d’une manière particulière et personnelle ! Mon incapacité de gouverner ma vie m’a été confirmé en réalité comme le temps passait ainsi que par plusieurs et divers versets de la Bible mais principalement par un que je vais mentionner plus tard. En jetant un coup d’œil sur ma vie passée, moi Jean, le vieillard (je suis dans ma 85ème année), je ne peux que visualiser l’accomplissement de ce rêve prophétique… Tout ce qu’il m’a été demandé c’était d’ATTENDRE PATIEMMENT, FIDÈLEMENT ET EN SILENCE le résultat des actions de Dieu… Pas de gouvernail, mais de la sécurité ! Par conséquent, aucune chose pour laquelle je pourrais m’enorgueillir ou me vanter !

Sa miséricorde m’a épargné de ce que je craignais

Dieu a été extrêmement miséricordieux envers moi : Il n’a pas permis que m’arrive le désastre que je craignais. Bien au contraire, il m’a honoré et il m’a élevé à des postes très élevés… sans aucune recherche ou intervention de ma part ! En outre, Il a rempli ma vie de succès et de bénédictions spirituelles et matérielles, … mais aussi d’épreuves et de tribulations que je ne pouvais pas imaginer !

Le verset de ma marche chrétienne

Après ma conversion à Christ, un verset est devenu le plus important de ma marche chrétienne : « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira ».

            Sur la base de ce verset, j’ai entamé le voyage d’une vie spirituelle. Ce verset est devenu ma boussole pendant toute ma vie jusqu’à ce jour. Ce verset me dit dans la pratique: Prends ton problème, laisse-le entre les mains du Bon Dieu Tout-puissant, Omniscient qui t’aime; attends patiemment, en paix et en silence Son intervention: Lui, Il travaillera pour toi… pour ton compte… pour ton bien!’

Quand, je me trouve devant des dilemmes et que je n’arrive pas à discerner la voix du Seigneur pour faire ou supporter quelque chose ! Quand je suis dans la perplexité, ne pouvant voir le rapport entre les merveilleuses promesses de Dieu et les événements pénibles ou dangereux de ma vie, quand je suis jugé injustement et que la juste indignation contre le mal me pousse à réagir d’une manière qui risque de ne pas honorer Dieu, quand des gens méchants essayent de me faire du mal ou que je ressens ‘le souffle’ du Diable qui essaye de me décourager, quand j’hésite à faire une démarche craignant qu’un faux pas pourrait créer un désastre quelconque; alors, je me rappelle de ce verset et je confie à Dieu délibérément soit mon problème soit moi-même ou les deux. J’espère en Dieu et j’attends patiemment et en silence l’intervention de mon Père céleste…

Je sais bien que je ne vous dis rien de nouveau ! C’est un exercice spirituel de chaque vrai croyant. Le non-croyant ne peut pas exercer sa foi aux paroles de Dieu ou se confier en Son caractère, car il est écrit: « Comme une dent cassée et un pied qui chancelle, ainsi est la confiance en un perfide au jour de la détresse » (Pr.25:19). Les moments les plus difficiles pour mon âme sont les moments où je peux me débarrasser de mon problème en donnant moi-même la solution sans pourtant avoir le feu vert de la part du Seigneur ! La raison est, qu’en ces moments-là, mon cœur est saisi de crainte concernant les conséquences spirituelles éventuelles de mon acte ou même d’une parole sortant de ma bouche. Un faux pas et le nom du Seigneur risque d’être blasphémé… « Tout est permis, mais tout n’est pas utile; tout est permis, mais tout n’édifie pas » (1Cor.10:23). N’ayant pas confiance en ma sagesse et ayant peur de Satan, mon ennemi mortel et rusé, j’attends que Dieu illumine clairement ma pensée  en me montrant comment je dois agir ou qu’Il agisse à ma place et pour mon compte… Je n’ose pas choisir mon sentier, sans avoir la certitude, même si je le peux. Je dis au Seigneur: ‘Que Ta volonté soit faite et pas la mienne, indépendamment si je dois passer par des ténèbres; il suffit que Ta main me tienne et me guide.’ Cette attitude est, en réalité, ma vraie sagesse, à savoir : ne pas avoir confiance en mon intelligence, mais avoir confiance en Dieu et laisser mes affaires entre Ses mains… Juste deux versets pour confirmation :

  • « Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, Le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence » (Job 32:8) (Ce verset a été mon tout premier ‘réveil’ spirituel : sans Son inspiration je ne reçois pas de la vraie intelligence !)
  • « […] Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Rom.14:23).

En d’autres mots je Lui ai dit : Que je le veuille ou pas amène-moi à Ta volonté !

 Est-ce un comportement passif ? Non, pas du tout ! C’est la crainte de Dieu dans mon cœur, la foi en Ses paroles et ma confiance en Son caractère EN ACTION ! Néanmoins, quand je suis convaincu que c’est le Seigneur qui m’appelle à dire ou à faire quelque chose, alors les doutes et la peur disparaissent et je deviens fort, très fort : « … Le juste a de l’assurance comme un jeune lion » (Pr.28:1). Quand la certitude entre dans mon cœur, alors je deviens patient, calme et ferme. C’est un péché d’agir sans avoir le ‘feu vert’ de la part du Seigneur, de Sa parole écrite. Je répète : Paul disait aux Romains : « … Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Rom.14:23).

En général, quand la Parole de Dieu dit: « Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets réussiront » (Pr.16:3), cela ne signifie pas que les hommes devraient être inactifs et paresseux, ne rien faire et laisser tout pour être fait par le Seigneur. Au contraire, ils doivent être des travailleurs diligents et fidèles, ils doivent chercher la direction de Dieu et demander de la force et de l’assistance pour exécuter leur devoir, continuer et dépendre de Lui pour le succès. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le… (Eccl.9:10). En d’autres mots: Fais ta part avec Sa direction et Lui fera ce qu’Il a promis: tout ce qui sera pour notre bien mais aussi pour Sa gloire. Le Seigneur fera pour nous ce que nous ne pouvons pas faire… L’homme, qui accepte patiemment ce que Dieu jugera bon de lui ‘envoyer’ dans sa vie, prospérité ou adversité, a déjà gagné le combat spirituel et a rendu à Dieu l’honneur qui Lui revient. C’est un acte d’humilité qui conduit à l’obéissance et à la récompense d’en Haut. L’homme doit recommander, par la prière fervente, ses problèmes à la bonne volonté de Dieu, et attendre l’aboutissement heureux de Sa part. « Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu! Combien en est grande la somme ! » (Ps.139:17 Darby FR).

Quant à moi, ai-je toujours réussi ? Non ! Ma conviction, ma décision, cependant, est de confier mon problème au Seigneur et Le laisser agir… L’Eternel agira en ma faveur (Ps.138:8). Si moi je cherche premièrement le royaume et la justice de Dieu, Lui prendra soin de tout ce qui me concerne (Mat.6:33) ! Je n’ai point confiance en moi. Je dépends de Lui. Je préfère que le Seigneur choisisse pour moi la manière et le moment… Quand le Seigneur me donne ‘le feu vert’, alors je commence à collaborer activement avec Lui en suivant les instructions de l’Esprit Saint! Autrement dit, quand je vois clairement dans la Bible ce qu’il faut faire, j’agis immédiatement, en marchant pourtant avec circonspection à chaque pas que je fais car « pour toute chose il y a un temps et un jugement… » (‘et une manière’ – GR) », à beaucoup plus forte raison car je sais que ‘Mes temps sont en Ses mains’ (Ps.31:15a et Eccl.8:6).

Ces dernières paroles sont absolument vraies ! Il ne suffit pas de savoir quoi faire, mais il faut savoir comment le faire… Dans l’épitre de Jacques il est écrit : « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » (Jac.4:17). Même dans cette parole il y a le quoi et le comment ! Il faut donc prier pour toute chose et agir avec sagesse ! Un simple exemple : je conduis depuis 65 ans. Chaque fois que je sors en voiture, je demande la protection du Seigneur. Le fait que je demande Sa protection ne signifie pas qu’il m’est permis de conduire sans faire attention. 

Bien sûr, selon les cas et les circonstances, l’Esprit de Dieu me rappelle certaines promesses ou principes Bibliques qui illuminent mon esprit et m’encouragent. Lors de la sortie du peuple d’Israël du pays d’Égypte, le Seigneur avait dit aux Israélites : « Mais il y aura entre vous et elle (l’arche) une distance d’environ deux mille coudées: n’en approchez pas. Elle vous montrera le chemin que vous devez suivre, car vous n’avez point encore passé par ce chemin » (Jos.3:4). Cela signifie que je dois suivre ‘l’arche’ et ne pas la devancer, ne pas la précéder… Cela signifie, en réalité, qu’il faut discerner la voix du Seigneur avant d’agir : « Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées » (Prov.4:26). Chaque jour, chaque instant, c’est une nouvelle expérience, une nouvelle épreuve, un chemin dans lequel je dois marcher, en réalité, pour la toute première fois… La Bible dit : « Pour que tu le visites tous les matins, pour que tu l’éprouves à tous les instants » (Job 7:18). Alors prudence en parole et en acte, dépendance et crainte de Dieu ! « C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu » (Pr.20:25). Oui ! Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette (Pr.21:5). Malheureusement, j’ai agi certaines fois avec précipitation et j’ai moissonné les conséquences ! Je ne perds pas pourtant mon courage !

Quand je veux voir la solution immédiatement et à ma manière, alors, le Seigneur me rappelle quelque chose qu’Il m’a appris quand j’étais encore jeune: « Jean, si ta montre est en panne, tu la confies à l’horloger. Est-ce que tu restes chez l’horloger pour lui montrer ce qu’il faut faire ? Si tu l’importunes avec ton impatience, il va te la rendre et il te montrera la porte… Pourquoi permets-tu à ton impatience arrogante de M’empêcher de prendre soin de ton affaire ? N’as-tu pas confiance en Moi ? Si oui, laisse-Moi agir ! ». Dans le Psaume 106 figure une phrase qui m’a beaucoup édifié: « …ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins » ! (v.13). Le même esprit existe dans le verset : « Il est bon d’attendre en silence Le secours de l’Éternel » (Lam.3:26).

Une toute petite parenthèse: J’ai connu dans ma vie des personnes beaucoup plus prudentes que moi mais leur prudence concernait leurs propres intérêts et pas la gloire de Dieu. Cette prudence est utile du point de vue humain mais elle ne contribue pas au salut de l’homme et à la gloire de Dieu. Que le Seigneur leur ouvre les yeux et qu’ils apprennent la crainte du Seigneur pour qu’ils deviennent sages et qu’ils considèrent leur fin (De.32:29) et pas leurs intérêts matériels.

Ce n’est pas le seul verset qui nous confirme la nécessité d’avoir la même attitude envers le Seigneur. La Bible contient tout un arsenal d’exhortations accompagnées de promesses. Ayant cru de tout mon cœur que Le ciel et la terre passeront, mais les paroles de Jésus ne passeront point (Mt.24:35; Mr.13:31 et Lu.21:33) voici quelques principes spirituels qui viennent me fortifier:

  • si je remets mon sort à l’Éternel, Il me garantit qu’Il me soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste (55:23) ;
  • si je recommande à l’Éternel mes œuvres, Il me garantit que mes projets réussiront (16:3) ;
  • si je ne m’inquiète de rien et qu’en toute chose je fais connaître mes besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, Il me garantit Sa paix (4:6-7) ;
  • si je cherche premièrement Son royaume et Sa justice, Il me garantit que toutes les choses dont j’ai besoin me seront données par-dessus (Mt.6:33; 5:7) ;
  • si je crains l’Éternel et obéis à Sa voix mais qu’il m’arrive de marcher dans l’obscurité et je manque de lumière, Il me garantit que je peux me confier en Lui et m’appuyer sur le nom de l’Éternel (Esa.50:10) ;
  • même s’il m’envoie dans la captivité, Il me garantit que ce sera pour mon bien (Jér.29:11; Da.9:2; Ps.105:17-19), car tous Ses projets sur moi sont des projets de paix et non de malheur, afin de me donner un avenir béni ;
  • si quelqu’un m’a fait du mal ou veut me détruire, le Seigneur me garantit que c’est Lui qui règne et que la vengeance et la rétribution Lui appartiennent ;
  • si je L’aime, le Seigneur me garantit qu’Il fera toutes choses concourir à mon bien (Rom.5:28) ;

Alors,

Pourquoi ne pas recommander tout à Lui et ne pas mettre toute ma confiance en Lui et Le laisser agir? 

Ce même verset qui est au centre de ma marche spirituelle m’a fait comprendre une autre chose très importante: Le Seigneur n’agira pas pour moi, Il ne me donnera pas ce que mon cœur désire, si je ne me confie pas en Lui, si je ne pratique pas le bien et si je ne vis pas dans la fidélité. Oui, si je ne fais pas de l’Éternel mes délices ou si mon cœur n’est pas aligné sur Sa volonté ! En d’autres mots, Il n’agira pas en ma faveur si je ne recommande pas mon sort et moi-même à l’Éternel !!! Abandon complet ! Son amour est toujours là pour que je puisse m’approcher avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secouru dans mes besoins (Héb.4:16). 

Parallèlement, le Seigneur m’a enseigné que les actes de Dieu n’enlèvent pas mes propres responsabilités ! Dieu m’a aidé à comprendre que ce n’est pas à moi, quand je marche, à diriger mes pas (Jér.10:23), mais c’est à moi de faire mes propres CHOIX DÉLIBÉRÉS desquelles dépend l’évolution de ma vie ! Il n’est pas écrit en vain, « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Pr.4:23). Ce verset a été un autre point de repère dans ma vie. Tout dépend de nos choix délibérés tout au long de notre vie ! Que le Seigneur nous donne la capacité nécessaire pour discerner comment ces deux principes spirituels sont d’application dans notre vie! Au fur et à mesure que mon esprit consent à la volonté de Dieu, l’Esprit Saint m’explique la signification de Ses paroles, dans toutes ses dimensions, et mon âme peu à peu mûrit, et elle me conduit aux bons ports…

Accomplissement des promesses Bibliques

Cet événement du 7 janvier 1954 a marqué ma vie : Puissance contre le péché, sagesse et intelligence spirituelles, formation d’un caractère spirituel ainsi que puissance dans mon témoignage portant de fruits de conversion d’âmes et de consécration d’autres à Lui. Voilà quels ont été les fruits de la visite de la grâce divine pour moi depuis ce jour-là. J’ai vu s’accomplir dans ma vie les versets 1Jean 2:20, 27 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance […] Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, quelle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés », ainsi que le verset 1Jean 2:14 : « […] parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin». Je n’oublierai jamais ce jour de ma défaite victorieuse !

Guérison corporelle

Dieu m’a aussi béni en guérissant mon corps ! Depuis le début de mes études universitaires j’avais subi une dépression nerveuse à cause de l’exagération que j’avais faite en étudiant mes cours ! En même temps, je m’occupais beaucoup trop de mes activités sportives. Je dois avouer humblement que la cause principale était que j’étais un homme trop anxieux… Je suis tombé entre les mains des médecins à cause de mes bêtises! J’avais utilisé toutes sortes de calmants qui existaient à cette époque mais c’était en vain. A la fin, ils m’ont proposé des électrochocs, chose que j’ai rejetée immédiatement !

Un jour, après ma conversion à Christ, et si ma mémoire ne me trompe pas, et peu après le jour de mon complet abandon à Dieu, j’ai lu lors de ma méditation quotidienne de la Bible les versets : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux, crains l’Eternel, et détourne-toi du mal: ce sera la santé pour tes muscles (nerfs – en GR), et un rafraîchissement pour tes os» (Pr.3:5-8). Cette parole a touché mon cœur ! Santé à mes nerfs ? … À mes nerfs ? Oui! Pourquoi pas? Sachant bien que la Parole de Dieu est absolument fiable, mon âme s’appuya sur elle et tout mon être se reposa. J’ai jeté tous mes médicaments, mais en premier lieu mon caractère anxieux et dans une période de trois mois, ma santé s’était rétablie ! Ce pas de foi est devenu, en réalité, « santé pour mes nerfs » !!! Tandis que je ne pouvais pas lire ou écrire plus d’une demie heure, je pouvais à présent travailler sur mes travaux et études pendant plusieurs heures, parfois jusqu’à dix-huit ou vingt heures par jour ! Le Seigneur sait que je dis la vérité sans exagérer ! (Remarque : Cela ne signifie pas que je suis contre les médicaments ou la médicine… Cela dépend des cas).

Troisième FAIT MARQUANT : Le rôle de mon épouse dans ma vie spirituelle

Un événement d’une extrême importance pour ma vie spirituelle fut mon mariage avec Xénia qui s’est endormie dans le Seigneur le 19 août 2013. Cela constitue une part tellement importante de ma vie qu’il ne peut pas être développée en quelques mots : je me limiterai donc en mentionnant simplement ce qui suit :

La piété et la perspicacité spirituelle de mon épouse – qui était en Christ avant moi – ont beaucoup contribué à mon progrès spirituel ! Aussi, je dois ajouter que notre mariage n’était pas le produit de mon propre choix ou de son choix. Dieu est intervenu et nous a mis en contact. Nous ne nous connaissions pas et personne n’est intervenu pour ce mariage ! De plus, ni elle ni moi n’avons cherché à créer une relation sentimentale ou amoureuse entre nous ! Xénia était complètement indifférente, même négative au sujet du mariage ! Quant à moi j’avais pris la décision de ne pas me marier si je ne rencontrais pas une fille vraiment spirituelle ! Nous n’avons pas compris comment Dieu est intervenu, d’une manière non évidente et Il nous a unis! En effet, c’est à cause d’un malentendu suivi d’explications données de part et d’autre que nous avons simplement compris et accepté avec joie cette union, basée sur notre appréciation réciproque. Je m’explique : Xénia voulait mettre fin à nos merveilleuses discussions spirituelles par lesquelles elle m’aidait spirituellement (car elle était en Christ avant moi). Elle voulait éviter toute sorte de scandale, car elle croyait en toute honnêteté, mais de manière erronée, que j’étais déjà fiancé avec une autre fille à Thessalonique…

En effet, j’ai rencontré pour la première fois Xénia dans le cadre d’études bibliques de jeunes auxquelles je me rendais lors de mes visites à Athènes pour visiter mes parents, car je faisais mes études universitaires à Thessalonique. Je fus impressionné par les interventions pleines de sagesse et de discernement spirituel de Xénia et j’ai souhaité en apprendre plus. Incroyable mais vrai ! Tout était préparé et organisé par notre Père dans des cieux et a été réalisé sur la terre avec la présence et l’assistance de l’Esprit Saint, d’une manière impensable et incroyable !

Elle, à l’époque, travaillait comme dactylo à un cabinet d’avocat et moi j’attendais la fin de mon service militaire de l’armée grecque où je servais comme officier réserviste. J’attendais aussi d’être embauché par le Ministère de l’Agriculture comme ingénieur agronome. Quatre jours après mon service militaire nous nous sommes mariés le 25 décembre 1956 ! Une simple célébration, mais digne de deux enfants de Dieu !

Après notre mariage, des épreuves, accompagnées pourtant par de merveilleuses promesses et bénédictions de Dieu, n’étaient que la confirmation et le couronnement de la décision de Dieu d’unir nos vies. Ce qui a été la chose la plus extraordinaire dans nos vies c’était l’inébranlable unité d’esprit dans la poursuite de nos buts spirituels et de nos aspirations communes du début de notre vie jusqu’à la fin ! Dans certains cas, nous différions l’un de l’autre concernant les moyens pratiques pour atteindre nos objectifs communs, mais les différences d’opinion contribuaient soit activement ou passivement à notre édification mutuelle et à notre croissance spirituelle. Elle aimait la pureté de cœur et la vérité de tout son être ! Elle était tellement charitable que je devais mettre de temps en temps des limites afin de ne pas nous trouver dans le besoin et que d’autres n’aient à faire preuve de charité envers nous !

Elle était aussi une femme de prière ! De prière sans cesse ! Son caractère chrétien était plein de droiture, de sincérité, d’un amour profond pour la piété. Elle était aussi extrêmement hospitalière ! Sa foi profonde en la parole de Dieu lui avait inspiré un optimisme profond qui n’accepterait jamais de défaite face au Diable. Je mentionne plus bas certains événements qui décrivent ce point.

Tout d’abord, je tiens à mentionner un acte vraiment étonnant de sa foi, de son courage et de sa vision prophétique ! Dès les premiers moments des hostilités de la Guerre de six jours, elle écrivit une lettre à Golda Meir que j’ai immédiatement remise à l’Ambassade d’Israël d’Athènes. Dans cette lettre elle encourageait Madame Meir en lui déclarant, sur la base des versets bibliques, qu’Israël vaincrait les pays Arabes qui l’avaient attaqué. Ensuite elle lui a envoyé un poème ! Elle a reçu une réponse de remerciements de la part de Golda Meir ! Elle a continué à avoir, de temps en temps, une correspondance avec les deux premiers ministres de l’Etat d’Israël qui lui ont succédé. Ses lettres étaient pleines de paroles encourageantes! Depuis lors, elle écrivait, publiait et envoyait des poèmes sur Israël… Ici, à Bruxelles, elle a continué à avoir des relations avec l’Ambassade d’Israël. Ses relations avec Israël ainsi que son désir depuis son enfance l’ont poussé à écrire ou plutôt à compléter son livre eschatologique « La Petite Corne et le Nord » (Etude biblique sur l’Antéchrist et l’Enlèvement de l’Eglise). Ce livre, ainsi que ses poèmes concernant Israël sont inclus dans ma page Web.

En effet, Dieu lui avait donné un don d’auteur et de poète qui a été révélé et mis en valeur pendant les trente dernières années de sa vie ! Toutes ses œuvres ont été publiées ou sont postées dans ma page Web : http://wordstaughtbythespirit.com. Dieu m’a donné, en sa personne et son intense personnalité spirituelle, un don parfait !

Il est aussi vrai que nous avons fait beaucoup d’erreurs, tous les deux ! La plupart de nos erreurs étaient dues à un zèle excessif ou à un manque d’expérience et de discernement ! Toutefois, notre but commun était un seul : l’œuvre de Dieu et la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur , qui sonde nos cœurs (1Thess.2:4) et Auquel nous rendrons compte et Qui est prêt à juger les vivants et les morts (1Pie.4:5). Nous étions toutefois sûrs qu’il nous délivrerait de toute œuvre mauvaise, et qu’il nous sauverait pour nous faire entrer dans son royaume céleste (2Tim.4:18).

Une série de bénédictions déguisées : maladie de ma femme

Ma femme Xénia, quand elle était encore jeune, est tombée gravement malade au cours de la fin des années 50 et au début des années 60. Cela est arrivé un an environ après notre mariage ! Elle a eu une crise cardiaque. Une des raisons était que trois de nos quatre parents sont décédés en moins d’un an. Elle est restée alitée pendant 7 ans environ. Son état de santé s’empirait constamment. Il n’y avait rien d’encourageant à l’horizon sauf un certain nombre de précieuses promesses de la parole de Dieu qui nous maintenaient spirituellement et physiquement vivants : Quand les pensées s’agitaient en foule au dedans de moi, Ses consolations réjouissaient nos âmes (Ps.94:19). Voilà ce que nous vivions ! La vaillance (le courage) de sa foi était incroyable ! Elle n’exprimait jamais de plaintes ou de murmures, elle n’était jamais révoltée contre Dieu à cause de sa maladie. Au contraire, elle avait accepté l’idée de la mort pour faire la volonté de Dieu. Cette décision a été honorée par Dieu et Il lui a restauré non seulement la santé mais Il lui a donné aussi trois belles fillettes ! Cette expérience serait difficile à croire, si elle était décrite en détail!

L’épreuve de la maladie de ma femme était dure, très dure, mais la paix, la joie, l’amour que Dieu avait mis dans nos cœurs ont rendues les épreuves supportables. Nous étions souvent dans la perplexité ne connaissant pas le mystère de Sa volonté mais nous savions bien que c’était Lui qui avait des desseins bienveillants pour nous (Eph.1:9), et Qui faisait concourir toutes choses pour notre bien parce que nous L’aimions sincèrement (Rom.8:28). Quand je regarde en arrière, mon cœur se remplit d’émerveillement et de reconnaissance pour Ses bénédictions et pour la voie par laquelle Il nous a conduits. Il nous a instruits pour notre bien ! Très souvent, je commence à me réjouir, comme Joseph, le patriarche, de ce que Dieu nous a fait progresser spirituellement and matériellement ‘dans le pays de notre affliction’ (Gén.41:52). Dieu, malgré les dures épreuves que nous avons traversées, avait faits de nous des « …captifs pleins d’espérance » (Zach.9:12).

Pendant la maladie de mon épouse ou plutôt au cours de la dernière année de sa première longue maladie, n’étant pas en mesure de même lire la Bible, elle m’a demandé de faire quelque chose afin qu’elle ne s’ennuie pas toute seule pendant toute la journée dans la chambre d’hôtel où nous habitions. (Nous vivions alors à Tripoli où je travaillais comme ingénieur agronome à la Direction de l’Agriculture de la préfecture d’Arcadie). Il m’a semblé donc approprié d’enregistrer le Nouveau Testament. Pour plus d’informations et ce qui a suivi ce premier effort je vous en parlerai en détails plus loin.

QUATRIÈME FAIT MARQUANT : À Son service

Peu de temps après ma vie nouvelle en Christ, Dieu parla au fond de mon cœur par les paroles qui ont été adressées à Ezékiel 3:1b d’une manière particulière, qui ne peut pas être ni expliquée ni décrite : « … mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël». Mon progrès spirituel est devenu, pas beaucoup de temps après, manifeste aux communautés chrétiennes.

L’appel à l’œuvre de Dieu est venu pour la toute première fois et même soudainement quand un jeune missionnaire américain m’a proposé de coopérer avec lui pour créer un Institut biblique. J’ai refusé car je devais abandonner mon travail au Ministère de l’Agriculture et parce que cette œuvre « me m’attirait pas… ». Quelques semaines plus tard, un pasteur gréco-américain m’a proposé de servir d’interprète à un pasteur américain, les dimanches matins et les mercredis soirs, qui devait le remplacer ; chose que j’ai acceptée. Après un an, le nouveau pasteur est parti pour les Etats-Unis pour presqu’un an et il m’a chargé d’assumer la responsabilité de l’église. Après son retour, diverses églises d’Athènes ont commencé à m’inviter comme orateur ayant constaté que le Saint-Esprit m’avait équipé du don de prédicateur et de docteur de la Bible. Moi, je n’étais pas un théologien ! J’étais un simple ingénieur agronome ! Au début, on dirait que c’était les hommes qui m’avaient appelé à l’œuvre de Dieu, simplement pour leur rendre quelque service, mais plus tard j’ai compris que c’était Dieu qui me l’avait confiée ! Les églises m’ont donné la responsabilité et le privilège de prêcher et d’enseigner la Parole de Dieu comme l’un des ouvriers réguliers des Eglises Évangélique Libres de la Grèce pendant plus d’une quinzaine d’années.

Etant donné que mon esprit était toujours ouvert à la Bible, et ‘tolérant’ envers les diverses « dénominations », un certain nombre d’autres Eglises de diverses dénominations à savoir, Eglises Pentecôtistes, Presbytériennes et Évangéliques libres ont voulu m’utiliser comme un de leurs orateurs. Pendant ce temps j’ai vu des âmes se convertir et d’autres être édifiées.

Mon ministère spirituel a été interrompu brusquement au mois de septembre 1976, quand le Gouvernement m’a affecté à Bruxelles à la Représentation Permanente Hellénique auprès des Communautés européennes comme le conseiller agricole et m’ont donné le statut de diplomate pour les négociations d’adhésion de mon pays !

Je considère nécessaire de mentionner pour la gloire de Dieu, ce que Dieu a fait, dans Sa grâce, dans ma carrière professionnelle avant mon affectation à Bruxelles au mois de septembre de 1976 ! Les dix premières années de ma vie professionnelle en Grèce, j’ai travaillé dans les provinces de Béotie, de Préveza et d’Arcadie. Partout où je passais, je ne cessais d’évangéliser petits et grands, haut placés et hommes de la rue. Je suis devenu la cible des prêtres, des instituteurs d’écoles et de la police. A la ville de Thèbes j’ai été jugé pour ‘prosélytisme’ et j’ai été disculpé. Toutefois, tout un dossier avait été créé contre moi au Service Central du Ministère de l’Agriculture. Ce qui est étrange et merveilleux c’est que, malgré tout ce que l’on appelle éléments de preuve contre moi pour ‘prosélytisme’, ils m’ont envoyé en Italie et en France pour des études post-universitaires en économie agricole et développement régional ; Dieu avait choisi pour moi une spécialisation qui allait me préparer pour ma carrière future !

Peu après mes études post-universitaires, j’ai été affecté au Service Central du Ministère de l’Agriculture et Dieu m’a fait, sans aucune intervention de ma part, l’un des hommes clés du Ministère de l’Agriculture pendant près de deux décennies : IL m’avait fait chef de la Division de la Politique agricole et d’Investissements et IL a ajouté à mes fonctions, indirectement, la fonction du Chef de la Division des relations internationales en vue de collaborer avec les organisations internationales de la FAO, de l’OCDE, World Bank (IBRD), etc. Plus tard, j’ai été élu, A MON INSU, parmi les sept consultants généraux de l’OTAN pour l’Europe dans le secteur de l’Agriculture. Après et indépendamment de ma nomination comme consultant à l’OTAN, ils m’ont transféré, presque par la force, à Bruxelles, où j’ai pris une part active dans les négociations pour l’adhésion de mon pays aux Communautés européennes pendant plus de cinq ans. Tous ces changements qui ont eu lieu dans ma vie n’étaient pas le résultat de mes efforts, ambitions ou moyens politiques. Je n’ai jamais demandé de l’aide de personnalités politiques ou d’autres personnes au pouvoir! C’était tout simplement le vent que Dieu soufflait sur les voiles de ma petite barque et la faisait avancer…

Au cours de mon séjour de cinq ans à Bruxelles, je participais activement à une heure de prière hebdomadaire dans le contexte de la Commission européenne. Au cours de la même période, un frère en Christ américain m’a offert le Nouveau Testament en anglais sous forme de disquettes. Ce « don » a enflammé dans mon cœur le désir ardent de faire le même travail en grec pour l’ensemble de la Bible, quelque chose que j’ai réalisé. (Je vais en parler plus loin en détails.)

Après le calme la tempête

Avec le changement de gouvernement en 1981, lorsque le ministre de l’Agriculture est venu participer au premier Conseil des ministres de l’Agriculture, il est venu me voir à mon bureau et m’a dit qu’ils étaient bien informés que je ne me trouvais pas à Bruxelles par des pistons politiques. Toutefois, il voulait que je revienne à Athènes afin de les aider par mon expérience ! ‘Il allait me donner la meilleure Direction’ ! Je l’ai remercié et je lui ai demandé, comme cela était légitime et raisonnable, de rentrer en Grèce dans deux à trois mois pour que je puisse quitter l’appartement selon les règles du pays où je séjournais et avoir le temps de préparer le déménagement pour Athènes. Entretemps, mes trois filles auraient eu le temps de terminer leur année scolaire à l’École européenne. Il a trouvé ma demande raisonnable et légitime et il était d’accord.

Toutefois, après une semaine, j’ai reçu une lettre par laquelle j’étais sommé de rentrer immédiatement à Athènes !!! Comment vider mon appartement et déménager sans prévenir mon propriétaire ? Qu’allait-il se passait de la garantie que j’avais payée pour l’appartement et surtout, comment interrompre les études de mes enfants avant la fin de l’année scolaire? Alors, ma femme, s’est tourné vers moi et m’a dit: « C’est le diable qui nous chasse d’ici. Nous devons rester ici et c’est ici que nous allons vaincre! » Cette parole de foi a touché mon cœur ! Finalement, notre position de foi nous a conduits à une victoire sans précédent dans tous les domaines.

Moi, je suis rentré en Grèce, car c’était mon devoir, et ma famille est restée ici à Bruxelles afin que nos enfants puissent poursuivre leurs études. Nous avons enduré pendant trois ans et demi, ma famille et moi, une série de persécutions humiliantes et une misère indescriptible. Trop souvent, ma famille n’avait pas les moyens d’acheter même du pain! Mais ici nous avons vaincu… L’esprit combatif pour la vérité, le discernement spirituel et la perspicacité de ma femme étaient vraiment dignes d’admiration !

En effet, je fus transféré à Athènes et au lieu de me donner le poste d’un directeur, comme le Ministre lui-même m’avait promis, j’ai été affecté comme Chef de Division des Relations Internationales malgré le fait qu’il savait bien que je n’étais membre d’aucun parti politique ! Le Ministre a demandé par l’intermédiaire de ma collaboratrice que les décisions de ma Division soient prises selon la règle de la majorité!!! Moi, comme chef de Division, je ne devais qu’exécuter les décisions prises par mes collaborateurs comme si ma Division était un Parlement. Ils devaient décider selon la règle de la majorité à ma place! Bien sûr, ce fut quelque chose que je ne pouvais pas accepter! Ils ne pouvaient pas m’utiliser comme un de leurs pions car je pouvais voir leurs mensonges et leurs « iniquités ».

Malgré leur rage contre moi, ils m’ont envoyé à Rome pour ‘réclamer’ la réélection de la Grèce dans le contexte de la FAO bien qu’elle n’avait pas le droit d’être réélue ! Mon intervention, qui débutait avec un verset de la Bible, très pertinent pour cette convention internationale, ainsi que les relations respectueuses et amicales que j’avais établie avec plusieurs des participants à cette convention durant les années antérieures avec les organisations internationales, ont produit le résultat souhaité! Mon discours a été applaudi et la Grèce fut réélue! Ainsi, le nouveau gouvernement pouvait se vanter! Malgré tout cela, le gouvernement a continué les persécutions dures et humiliantes pendant trois ans et demi. Vers la fin de cette période, ils ont voulu m’envoyer aux frontières du nord de la Grèce pour faire des études agro-économiques ! Finalement, ne pouvant plus travailler sous ce gouvernement pour des raisons de conscience chrétienne et de simple dignité professionnelle, j’ai décidé de démissionner, même avec une pension réduite et dévaluée. C’était alors que j’ai soumis ma démission et que je suis rentré en Belgique auprès de ma famille.

Dieu, cependant, a, de nouveau, été bon avec moi. A mon retour à Bruxelles, la Commission m’a offert un travail temporaire. Au début comme consultant sous contrat et plus tard comme fonctionnaire, en raison de leur appréciation à mon égard ! Derrière tout cela c’était, en réalité la faveur de Dieu ! Pendant les trois années et demie que j’étais en Grèce, mon salaire s’était fortement diminué à cause de la dévaluation de la drachme et je m’étais endetté de manière très significative pour subvenir aux besoins de ma famille. Grace à ce travail temporaire à Bruxelles, j’ai pu rembourser avec une très grande difficulté mes créanciers privés et le capital que je devais à la banque. La Banque – incroyable mais vrai – m’a même envoyé une lettre par laquelle elle me remerciait de mes grands efforts pour le remboursement de ma dette fidèlement! Par la même lettre elle me délivrait de l’obligation de rembourser les intérêts qui dépassaient les cent mille francs belges ! Dieu est intervenu de nombreuses autres manières durant cette période que je ne juge pas nécessaire de décrire ici.

Quelqu’un pourrait peut-être dire : quelle relation a mon témoignage spirituel avec mes aventures professionnelles ? Et pourtant! C’est de cette manière que le Seigneur a agi dans ma vie et son Nom a été glorifié. Son Nom a été sanctifié dans nos cœurs et a été honoré dans mon entourage !

Avant de clôturer la description de mes aventures professionnelles, il y a encore un point que je considère absolument nécessaire et merveilleux de partager avec vous pour la gloire de Dieu. Un jour, alors que je marchais dans la rue près de mon bureau à Bruxelles, je pensais à la fin imminente de mon contrat temporaire au Service dans lequel je travaillais. Elle allait être accompagnée d’une petite indemnité et d’une allocation de chômage pendant deux ans, ce qui signifierait à nouveau une impasse économique pour ma famille. Le service compétent de la Commission m’avait dit à maintes reprises que, malgré le fait que j’avais travaillé pendant 10 ans, je n’avais pas droit à une pension parce que, pendant les cinq premières années je n’avais pas payé mes cotisations. J’ai levé mes yeux vers le ciel et j’ai dit au Seigneur: 

«Seigneur Dieu, comment peut survivre ma famille et où ? Si seulement la Commission me donnait une petite pension, de manière à l’ajouter à la pension réduite et dévaluée de la Grèce, peut-être on pourrait… Mais Tu sais ce que Tu fais! Que Ta volonté soit faite!»

Quelques mois plus tard, j’ai préparé tous les documents appropriés pour le chômage et je suis allé les déposer au Service concerné. Le fonctionnaire a commencé à les examiner en détail pour voir si tout était en ordre et s’est exclamé: «Mais vous avez droit à une pension ». Alors je me suis tourné vers lui et je lui ai dit: «Mais, depuis trois ans, vous ne me dites que je n’y ai pas droit ? » Il répondit: « Oui, mais je ne savais pas que vous êtes âgé de plus de 60 ans! Vous avez droit à 10% du salaire avant de quitter le service… ». J’ai repris mes papiers et je suis retourné à mon bureau. De mes yeux coulaient constamment des larmes! Des larmes non pas pour la petite pension de 10%, mais des larmes de gratitude à mon Père céleste qui connaissait mon besoin et avait exaucé ma prière!

Et si cela ne suffisait pas, environ un an plus tard, alors que j’étais pensionné à la fois du côté de la Commission et du côté de la Grèce, on m’a suggéré en tant que relativement haut fonctionnaire de demander la fusion de mes deux petites pensions. Un an plus tard, la fusion de ma pension grecque fut approuvée par le Service grec compétent. J’ai été alors appelé par le service compétent de la Commission afin de me présenter les termes économiques de cette fusion. Le fonctionnaire de la Commission m’a alors informé que si j’acceptais la fusion, ma pension passerait automatiquement au maximum autorisé soit à 70% de mon dernier salaire à la Commission et serait accompagnée de toute une série d’autres avantages, pour certains, rétroactivement ! Quand il me l’a annoncé j’étais avec ma fille Lydie pour avoir son opinion. Nous nous regardions étourdis et silencieux! J’ai demandé au fonctionnaire de la Commission de répéter pour une deuxième fois cette option et je lui ai répondit que je l’acceptais … Je suis resté abasourdi de surprise et d’admiration pour les plans de Dieu !

Lorsque nous sommes sortis et pendant que nous marchions, je ne frottais pas mes mains pour l’argent que j’allais encaisser, mais je pleurais avec des sanglots de gratitude envers mon Père céleste pour Sa fidélité… Les politiciens grecs avaient ‘médité de me faire du mal, mais Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive’… (Gén.50:20). Mes « lendemains », comme mon « hier », appartiennent également à Lui et sont sécurisés ! Voila pourquoi j’ai mentionné mes péripéties professionnelles !

Je n’ai jamais mis mes mains pour organiser, pour obtenir des biens et de la gloire, bien que je me réjouisse toujours lorsque le bon nom accompagne ma vie et mon témoignage en Christ. Je n’ai jamais aimé l’argent. J’ai travaillé avec fidélité et avec de la patience partout où je suis passé ! J’ai aimé la vérité, c’est pourquoi j’ai été persécuté par certains politiciens, par certaines églises et par certaines associations religieuses bien que je les aie servies avec une extrême fidélité ! Dieu fermait les portes et Dieu les ouvrait ! (Apo.3:8).

Vous allez me dire que je me vante… Oui, je me vante! Oui, je me glorifie avec la plus profonde humilité dans le Seigneur: Je n’ai jamais dit que je me suis sauvé, mais que c’est LUI qui m’a sauvé. Je n’ai jamais dit que j’ai réussi et que j’ai accompli quelque chose dans ma vie, mais c’est LUI qui a réussi tout pour moi. Beaucoup de gens me disaient et me disent que je suis un homme fort, mais moi je savais que j’étais et que je suis un homme profondément faible, proie facile des exploiteurs astucieux, à cause de mon caractère sentimental. Un jour, mon Seigneur m’a dit, c’est LUI qui me l’a confirmé, que j’ai « peu de puissance » ! Oui, mais je suis très fort avec Sa parole et Sa puissance. Avec SA VERITÉ! «Ainsi parle l’Eternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre; Car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel » (Jér.9:23-24).

SI jamais je voulais me vanter personnellement de quelque chose, ce serait que dans les heures de crise j’ai fait de bons choix avec Son aide et Son encouragement ! Des décisions difficiles et pénibles !

Historique et raisons pour la création de la page Web

A présent, je souhaite vous donner, en résumé, le cadre historique de mes écrits et les raisons de la création de mon site. Je ressentais fortement la nécessité de sa création car nombreux étaient ceux qui me posaient la question si j’en avais un. Certains, parce qu’ils appréciaient mes écrits et m’aimaient, m’exhortaient à plusieurs reprises et de façon constante à en créer un, à la fois pour moi et pour le bénéfice du public. Voici donc son historique :

La genèse de l’édition audio de la Bible :

Comme je vous ai déjà mentionné plus haut, mon épouse Xénia, quand elle était encore jeune, est tombée gravement malade vers la fin des années 50 et le début des années 60, pendant presque 7 ans. N’étant pas en mesure même de lire, elle m’a demandé de faire quelque chose pour qu’elle ne s’ennuie pas tout au long de la journée seule dans la chambre de l’hôtel. (Nous habitions à l’époque à Tripolis, au sud de la Grèce, où je travaillais comme ingénieur agronome à la Direction de l’Agriculture, dans la préfecture d’Arcadie). J’ai jugé, donc, bon de lui enregistrer le Nouveau Testament. Malheureusement, l’enregistrement n’était pas de bonne qualité car il avait été enregistré dans un petit endroit peu propice à cet effet.

Plus tard, lorsque j’ai été transféré à Athènes, dans le Service Central du Ministère de l’Agriculture, nous avons habité dans un appartement relativement calme. Là, j’ai redémarré l’enregistrement de toute la Bible de la Société Biblique grecque (la version Vamvas). Ce travail a duré environ trois ans et demi avec deux heures de travail tous les jours, à l’aube avant d’aller au bureau. Ce travail était utilisé exclusivement par notre famille. Quand j’ai constaté avec le temps que c’était un très bon enregistrement, presque professionnel, j’ai voulu le mettre gratuitement à la disposition du public. En vain! Il n’y avait pas de réponse ! En voyant l’impasse et le manque d’intérêt, j’ai cru bon de coopérer avec une maison d’édition américaine. Mais, là aussi il y a avait beaucoup d’obstacles, et j’ai abandonné à nouveau le projet. L’enregistrement fut donc limité à un usage familial pendant encore plusieurs années. Dans les années ‘90, après plusieurs essais et efforts, j’ai pu convertir les 10 bandes (bobines) de 1800 pieds en 76 cassettes audio qui allaient donner un nouveau souffle de vie à ce travail… Malheureusement, ce nouvel effort est resté inutilisé pendant encore quelques années.

L’édition écrite de la Bible :

Entretemps, un ami Américain, frère en Christ, m’a offert, vers la fin des années 80 le Nouveau Testament écrit en anglais sur disquettes. Ce « cadeau » a mis en moi le désir ardent de faire le même travail en grec pour l’ensemble de la Bible. Je suis allé, donc, à Budapest, en Hongrie et j’ai acheté le programme OCR pour la langue grecque (car c’est seulement là qu’on pouvait le trouver, pendant ces années), et j’ai commencé le travail de la conversion de la Bible et en collaboration avec la « Bible Online » du Canada. Ce travail a duré près de quatre ans. Si je n’avais pas eu l’aide précieuse d’Athanasios Karabasis, le fils de mon ami d’enfance et frère en Christ George Karabasis, ce projet ne pourrait pas être réalisé. J’ai produit trois versions : la Polytoniki ou Multiaccent (MGreek), la Monotoniki ou avec un seul accent (MGreekM) et la sans accents (MGreekU). Ce travail se limitait aux versions écrites de la bible en grec.

Les versions CD—DVD audio de la Bible :

En 2003, lors d’un de mes voyages à Thessalonique pour visiter mon ami d’enfance George et son épouse Sofia, j’ai rencontré Angelos Margaritis, le petit-fils de mon ami George, qui, étant informé de mon problème ou mieux de mon vif désir de partager cette œuvre gratuitement à tous ceux qui pourraient être intéressés Il a exprimé sa volonté de convertir les 76 cassettes audio en CD ou mieux en CD mp3 ! Il a produit les disques à ses propres frais et les a distribués gratuitement par centaines !

Puis, il les a convertis en DVD. Ensuite, il a utilisé la version écrite Monotoniki afin d’ajouter à chaque verset écrit le verset correspondant enregistré provenant de ma version enregistrée et, en ajoutant en arrière-plan de magnifiques images, il les a transformés en diaporamas. Chapitre par chapitre, et verset par verset, et page après page numérotées. Dans presque tous ses efforts, il a été aidé par son oncle, Athanasios Karabasis, qui est un expert en informatique. Enfin, avec un nombre incalculable d’heures de travail, de grands efforts et au milieu des situations financières difficiles, il a produit sur la base des ces diaporamas l’édition GodTube.gr (vidéo). (Cette édition a certains défauts de son à la fin des chapitres qui seront rectifiés prochainement). Grâce à Dieu, il a produit une œuvre magnifique et surtout sans frais de ma part. Les CD mp3 et les deux DVD de toute la Bible donnent la possibilité d’entendre, de voir et de jouir de belles images avec la possibilité de choisir chaque livre de la Bible.

Ces éditions de la Bible ainsi que certaines autres versions modifiées par Sporeas.gr et Newlife4you, basées sur mon enregistrement initial, sont déjà incluses dans mon site web. Chacune d’elles a ses propres caractéristiques précieuses. Chacun pourra trouver les différentes versions et leurs propres fonctionnalités sous les rubriques THE BIBLE IN GREEK et THE GREEK BIBLE IN VIDEO. Ce qu’ importe, c’est que la Parole du Seigneur se répande et soit glorifiée (2Thess.3:1) !Je suis et leur serai toujours reconnaissant! J’ai donc constaté qu’après près de quarante (40) ans (!) la version écrite de la Bible combinée avec la version audio ont été valorisées aussi par d’autres Organisations chrétiennes avec quelques belles modifications de présentations très utiles !

Beaucoup de larmes de joie et de reconnaissance envers Dieu coulaient de mes yeux, quand j’ai vu qu’après presque 40 ans ces travaux ont commencé à contribuer à l’expansion de la Parole du Seigneur dans le monde entier par l’Internet jusqu’aux extrémités de la terre !!! Oui, aux extrémités de la terre ! Le ciel et la terre passeront, mais les paroles du Seigneur Jésus-Christ ne passeront point (Mat.24:35) ! Enfin, je considère qu’il est nécessaire d’ajouter que le frère en Christ Costas Stergiou a inclus la version Multiaccent ensemble avec la Monotonique, qui était déjà incluse dans son site excellent theWord.net où la Bible est offerte gratuitement dans de nombreuses autres langues !

Deux mots concernant mon ministère par l’Internet

Dieu m’a confié l’envoi de messages spirituels et études. Quand le Gouvernement m’a envoyé à Bruxelles en 1976, comme le conseiller agricole pour l’adhésion de mon pays aux Communautés européennes, le ministère spirituel intense que j’avais à Athènes comme prédicateur laïque pendant plusieurs années a cessé. La seule chose que je pouvais faire, en réalité, c’était de m’occuper, pendant 28 années, de la distribution de Bibles dans le contexte de l’association internationale des Gédéons. La flamme qui brûlait en moi pour l’œuvre d’évangélisation et surtout d’édification ne trouvait pas d’issue. J’étais en Belgique, dans un pays hospitalier, mais dans un pays étranger, et j’étais un inconnu parmi des inconnus ! Par conséquent, je priais et j’attendais patiemment de voir d’autres issues sous la direction du Seigneur. Dieu m’a ouvert les yeux pour voir que mon désir profond pouvait être réalisé par l’envoi de mes messages et études spirituels via l’Internet. Au début, certains frères m’ont aidé à trouver des destinataires. Dieu a mis le sceau de Son approbation et les réponses positives arrivent presque tous les jours de la part de mes destinataires qui utilisent ce matériel spirituel de plusieurs manières.

Enfin, je voudrais remercier du fond du cœur tous ceux qui gèrent les pages web:

  • GodTube.gr (ancien nom : www.ZontanoNero.gr)
  • Sporeas.gr et
  • Νikites.eu à savoir, Angelos MARGARITIS, George ECONOMIDIS et George KANTARTZIS respectivement, pour leur fidèle coopération, leur encouragement ainsi que les importantes améliorations qu’ils ont apportées à ce ministère, non seulement concernant la Bible, mais aussi pour la publication de tous mes messages spirituels, des études et des livres de mon épouse. Je remercie aussi tous ceux qui ont travaillé fidèlement pendant des années dans les coulisses pour la révision de mes textes. Que Dieu les bénisse et qu’Il bénisse Son œuvre pour le salut des âmes et l’édification des croyants.Pour clôturer, je voudrais ajouter que tout cela est dû à la puissance et à la grâce de Dieu notre Père qui a donné son Fils Jésus-Christ pour nos péchés et l’a ressuscité pour notre justification. À Lui appartient TOUTE la gloire !

ÉPILOGUE

Maintenant, après tant d’années, quand je regarde vers le passé afin d’avoir une image claire de moi-même et de ma marche en Christ, j’arrive aux conclusions suivantes :

Le don le plus précieux : le pardon et la purification de mes péchés

Le pardon de mes péchés et ma purification d’eux – dans le sens aussi de ma délivrance de ceux-ci – sont dus au sang précieux de Jésus-Christ qui m’a aimé et Qui s’est livré Lui-même comme un sacrifice éternel. Il est l’Alfa et l’Oméga de mon salut, car moi j’étais incapable de me justifier et à beaucoup plus forte raison de me libérer de mes faiblesses et de mes passions.

La plus glorieuse défaite : Mon abandon complet à Dieu

Ce qui a marqué ma vie et pour lequel je suis vraiment reconnaissant à Dieu c’est l’acte d’obéissance qu’IL m’a aidé à faire en me dédiant à Dieu, non pas seulement en paroles mais en pratique. Il m’a aidé à me confier en Lui comme le seul Garant de mon développement spirituel. Je suis plus que convaincu que si ce choix de vivre toujours dans un état de bonne conscience n’avait pas été fait, je serais une âme, spirituellement parlant, lamentable, ayant toujours le sentiment comme vivant pour moi-même et pas pour Lui, QUI m’a racheté et Auquel j’appartiens totalement.

L’origine de toutes mes bénédictions : Tout est dû à Christ : tout ce que j’ai, suis, fais et serai…

Je ne peux me vanter de rien. Tout ce que j’ai, tout ce que je suis et tout ce que je fais est dû à Lui. J’ai tout reçu de Lui. La seul chose dont je peux me vanter – si cette expression m’est permise – ce sont certains de mes choix (Pro.4:23) comme par exemple d’accepter ce qu’Il m’a proposé et m’a demandé de faire : m’humilier devant Lui, demander Son pardon, me dédier à Lui, etc. Même lors de ces bons choix c’était Lui qui m’aidait, car c’est Dieu qui opère en nous et le vouloir et le faire, selon son bon plaisir (2:13). Moi, personnellement, je méritais la croix et l’Enfer ! Voilà ma valeur. Ma soi-disant justice n’est que comme un vêtement souillé (Esa.64:6) ! Ce qui compte c’est la miséricorde admirable et la grâce de Dieu appliquées par le sang précieux de Jésus-Christ. JE RÉPÈTE : Tout est dû à Christ : tout ce que j’ai, tout ce que je suis, tout ce que j’ai fait et je fais, ainsi que tout ce que je deviendrai…

Mon plus grand dirigeant : Le Saint Esprit de Dieu

Pendant toutes les années qui se sont écoulées le Seigneur m’a instruit pour mon bien et m’a conduit dans la voie que je devais suivre (Esa.48:17):

  • quand j’étais attentif à Sa voix et obéissant, Il me conduisait dans la voie que je devais prendre et mon profit était grand : ma paix était comme un fleuve et mon assurance comme les flots de la mer ; au contraire,
  • quand je n’étais pas attentif ou obéissant, Il n’a jamais cessé de vouloir me conduire dans la voie que j’aurais dû prendre… et au travers de laquelle Il me fait passer encore maintenant, de nouveau et de nouveau, car je n’ai pas pu apprendre la leçon que mon Père céleste a voulu m’enseigner dans le passé. IL INSISTE ! IL ne veut pas laisser Son œuvre inachevée !

Le meilleur point d’orientation: La croix de Jésus-Christ

Chaque fois qu’il m’est arrivé de perdre mon chemin ou mon courage, la seule manière par laquelle j’ai pu les retrouver c’était en jetant mes regards sur la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, de Son sacrifice, par Lequel le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde (Gal.6:14). Chaque fois que mon cœur était troublé, la seule manière de retrouver ma paix et de me délivrer de mes craintes c’était de repasser dans mon cœur Ses bénédictions du passé, la conviction de l’amour parfait de Dieu envers moi, Sa miséricorde constante et Son pouvoir absolu qui me garantissent protection et sécurité. Si Dieu n’a point épargné son propre Fils, mais L’a livré pour moi, comment ne me donnera-t-il pas non plus toutes choses avec Lui ? (Rom.8:32). Si Dieu prend soin des oiseaux et il fait pleuvoir même sur les injustes, à beaucoup plus forte raison ne prendra-t-Il pas soin de moi, pour lequel Il a donné Sa vie et m’a revêtu de la justice du Christ ? (Gal.3:27). Une personne que j’aime et que j’apprécie beaucoup m’a dit : « ‘Tu as la foi’, c’est pourquoi tu as pu supporter tes douloureuses afflictions de ta famille et tes lourds fardeaux». Je lui répondu : « je n’ai pas (je ne possède pas) la foi ! J’ai simplement confiance en Jésus-Christ ! »

La source de toutes mes bénédictions : La Souveraineté soignante de Dieu

Toute ma vie a été jusqu’à ce jour une répétition de la procédure suivante : je n’ai jamais pu saisir le gouvernail de ma vie et atteindre ce que je désirais faire par mon « intelligence » et mes propres efforts (Jér.10:23). Dieu soufflait sur les voiles de ma petite barque qui était emportée par le vent des événements de la Providence divine et IL m’a donné ce qui était bon et profitable mais qui, très souvent, était différent de ce que moi je m’imaginais comme bon pour moi-même. Il m’a donné, d’habitude, plus que je m’attendais ou désirais – sans efforts de ma part. Je ne peux pas me vanter des bénédictions que j’ai reçues et dont je jouis. IL tient les clés de ma vie ! Quand IL m’ouvre la porte personne ne peut me la fermer, et quand IL me la ferme tous mes efforts sont vains et personne ne peut m’aider ou me sauver (Apo.3:8).

ÉVALUATION DE MA VIE ET DE MON MINISTÈRE :

Clôturant, je tiens à mettre l’accent sur la miséricorde de Dieu qui a enlevé mes péchés et sur Sa grâce qui a ajouté mon salut ! En outre, Il m’a donné des dons spirituels et Sa faveur qui a accompagné et qui accompagne ma vie, tout comme Il fait dans la vie de tout vrai chrétien ! Tout ce que j’ai fait et tout ce que je suis sont dus à Son amour et Sa grâce merveilleuse ! Le fait qu’IL a consenti d’écrire mon nom dans le Livre de la Vie constitue le don le plus précieux que Dieu m’a donné. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais regretté ma décision de suivre mon Sauveur Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu. Dieu a consenti d’écrire mon nom dans Son livre non pas à cause de mes bonnes œuvres, mais parce que j’ai cru en Jésus-Christ sincèrement, je L’ai aimé sincèrement et je L’ai suivi fidèlement !

Si ma vie et mon ministère ont été fructueux, cela n’appartient pas à moi ou à mes proches d’en juger, mais au Seigneur. Ce qui compte c’est que j’ai toujours suivi Jésus-Christ avec amour de tout mon cœur, sincèrement et fidèlement. S’IL me dit: « C’est bien, bon et fidèle serviteur… », ce sera l’ultime récompense ! Cela signifierait aussi ​que comme un serviteur inutile j’ai fait tout ce qu’IL m’a ordonné !

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

jean.baltatzis@gmail.com

http://wordstaughtbythespirit.com

 

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