«Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse… »

“Paroles enseignées par l’Esprit” (1Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu. 

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse… »

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2Pie.3:9).

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse…

L’Esprit Saint nous montre par les paroles de l’apôtre Pierre que le Seigneur vient toujours à l’heure ! Il ne vient jamais trop tôt ! Il ne vient jamais trop tard ! Il ne fait jamais d’erreurs ! Bien qu’il y ait, aux yeux des hommes, une vaste différence entre un jour et mille ans, aux yeux de Dieu, il n’y a pas de différence. Toutes les choses du passé, du présent et du futur sont toujours devant Lui : le délai de mille ans n’est rien pour Lui, comme c’est le cas pour nous de reporter quelque chose pour un jour ou même pour une heure.

Un exemple : Aux yeux de Marthe, le fait que Jésus n’est pas venu immédiatement quand Il avait été prévenu par les deux sœurs de Lazare que leur frère était malade, était une erreur : Il est arrivé trop tard ! Elles Lui ont dit : « …si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11:21). Jésus savait, pourtant bien ce qu’il faisait : Il avait retardé son départ de deux jours et Il est arrivé quatre jours après la mort de Lazare ! Pourquoi ? Non seulement pour que la foi de Ses disciples s’affermisse en Lui, mais aussi et surtout pour que beaucoup d’autres puissent croire en Lui et soient sauvés. Il n’avait pas fait d’erreur. Il est arrivé en temps utile suivant Sa « montre » et Ses plans ! Quelle leçon précieuse pour l’accroissement de notre foi en Ses paroles et de la confiance en Son caractère ! Toutes les promesses de Dieu en Lui sont le Oui et en Lui l’Amen ! (2Cor.1:20 DRB). Tous Ses jugements aussi s’accomplissent juste à la seconde selon Sa « montre », en son temps ! Notre impatience et manque de discernement nous poussent à croire le contraire.

Combien de fois n’avons-nous pas dit comme Jérémie le prophète : « …Ma force est perdue, je n’ai plus d’espérance en l’Eternel ! » (Lam.3:18). Le psalmiste a confessé en disant : « Je disais dans ma précipitation : je suis chassé loin de ton regard ! Mais tu as entendu la voix de mes supplications, quand j’ai crié vers toi » (Ps.31:22 (23)). Un autre se demandait si le Très Haut n’est plus le même ; s’Il a changé ; s’Il n’est plus favorable ; s’Il n’a plus de bonté ; si Sa parole n’est plus valable ; s’Il n’a plus de compassion et s’Il a, dans Sa colère, retiré Sa miséricorde ? (Ps.77:7-10). Il a pourtant avoué, à la fin, que toutes ses appréhensions n’étaient que le produit de sa faiblesse et de manque de confiance en Dieu ! Le Seigneur nous rassure, nous qui croyons en Lui, que nous pouvons « espérer contre toute espérance » (Rom.4:18), qu’Il nous a fait « captifs pleins d’espérance » (Zac.9:12) et que l’amour « espère tout » (1Cor.13:7).

Ce n’est pas seulement le manque de confiance en Dieu qui est la source de notre impatience et manque de discernement. Non, c’est aussi parce que l’homme se promène dans des vaines imaginations, il s’agite vainement… (Ps.39:6-7). Combien de fois toi et moi n’avons-nous pas dit des choses identiques ou pareilles ? La fidélité de Dieu nous a pourtant démentis et elle a prouvé que nos craintes étaient injustifiées. Je me souviens souvent du cas des femmes qui « disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre loin de l’entrée du sépulcre ? Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée » (Marc 16:2-4). Nous allons même plus loin : nous Le déshonorons comme s’Il n’était pas en mesure d’intervenir en temps utile… Pourtant, le Seigneur n’est pas impatient. Il sait ce qu’Il fait ! Il veut que nous ne nous relâchions point, et que nous imitions ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses (Héb.6:12). Son omniscience et Sa divine sagesse nous conduisent bien et pour notre bien.

Nous, quand nous traversons des périodes difficiles, nous croyons que nous n’arriverons pas à endurer ou résister jusqu’à la fin, mais Lui, connaissant notre potentiel ne permettra jamais que nous soyons tentés au-delà de nos forces : Oh oui, « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1Cor.10:13), dit l’apôtre Paul. Oh oui, «L’Éternel jugera son peuple ; mais il aura pitié de ses serviteurs, en voyant que leur force est épuisée…» (De.32:36). Finalement, quand ‘l’ouragan’ passe, nous constatons que les pensées de Dieu… ne sont pas nos pensées, et nos voies ne sont pas Ses voies. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Ses voies sont élevées au-dessus de nos voies, et Ses pensées au-dessus de nos pensées (Esa.55:8-9). Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. Cela signifie que quand nous tombons dans le péché c’est à cause de nous ! Humilions nous, donc, devant Lui en admettant ce que nous sommes et ce que nous avons fait…

Le Seigneur n’est pas un homme pour qu’on puisse déduire que Sa promesse ne devrait pas être accomplie à cause d’un très long délai ou parce qu’Il a changé Ses plans ou parce qu’Il a oublié Sa promesse ou qu’Il n’est plus capable de la garder (1Sam.15:29 ; Num.23:19). Admettons humblement, que c’est nous qui ne gardons pas souvent nos promesses, mais pas le Seigneur ! Un de mes supérieurs, un homme sérieux et de bon caractère, un chrétien catholique non pratiquant, m’a dit un jour: “Mais ne voyez-vous pas combien de siècles se sont écoulés et rien ne s’est passé et notamment en ce qui concerne Son deuxième avènement?” Pauvre homme ! Il était ignorant des paroles de l’Esprit Saint qui dit : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient… » (2Pie.3:9). Malheureusement, il y a beaucoup qui professent être chrétiens qui pensent ainsi, qui sont découragés, qui découragent d’autres et qui donnent l’occasion aux moqueurs de dire que les promesses de Dieu ne s’accompliront jamais.

Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse…

Le désir de Dieu est que les hommes aient le temps de se repentir et l’occasion d’être sauvés : Il « … veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1Tim.2:4). Ils ignorent que Dieu est miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité (Ps.86:15). Il faut donc croire que la patience de notre Seigneur est « projetée » pour notre salut (2Pie.3:15). Quel amour, quelle patience, quelle bonté ! Dieu ne veut pas qu’aucun périsse ; toutefois nombreux périront parce que la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:19). Si, au contraire, ils avaient posé cet acte de justice dans leur cœur avec tristesse selon Dieu, en admettant ce qu’ils sont et ce qu’ils font, alors la grâce de Dieu pourrait régner sur eux et, ainsi, enrichir leur vie. Alors les promesses de protection et de bénédiction seraient dans « l’ordre du jour »… Mais comment est-ce possible que les hommes puissent voir la grâce de Dieu « inonder » leur vie s’ils vivent selon la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie ou dans l’hypocrisie et dans des compromis douteux ? La grâce de Dieu n’est pas pour les hommes ou les femmes parfaits mais pour ceux qui admettent humblement et dans la crainte de Dieu ce qu’ils sont, ce qu’ils ont fait ou qu’ils font et qui mettent leur confiance en Christ… La repentance et la foi sont les moyens d’éviter la perdition. Ils sont dans l’erreur tous ceux qui croient que la grâce de Dieu est un « passe-partout ». Non ! La grâce de Dieu peut régner sous une seule condition et cette condition est la justice… (Rom.5:21). La repentance est l’acte de base de justice entre l’homme et Dieu! Il n’y a pas de salut sans repentance et sans foi qui agit par amour. 

Le but des « retards » de Dieu

Dieu, pour nous amener à la repentance use de Sa bonté, de Sa patience et de Sa longanimité. C’est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance (Rom.2:4). Il nous attend. Bien sûr, Il use des châtiments, des exhortations, des avertissements, etc. pour nous réveiller du sommeil spirituel. Si votre fils ou fille fait quelque chose de mal et persiste dans son inconduite, vous êtes prêt à “souffrir longtemps” espérant, attendant, etc., pour sa conversion et son salut. Pourquoi ? Parce que vous l’aimez et parce que vous vous sentez responsable de lui ou d’elle. Si une personne qui n’appartient pas à votre famille se comporte mal votre patience n’est pas « longue » ; elle est de courte durée, sinon nulle. C’est donc la patience et la bonté de Dieu qui amènent l’homme à la vraie repentance ! Soyons donc Ses imitateurs ! Ce n’est pas la violence ou la peur ou la terreur… qui nous mènent à la repentance – bien que la peur pour les conséquences du péché ne reste pas sans effet – car il est aussi écrit que « Par la bonté et la fidélité on expie l’iniquité, et par la crainte de l’Eternel on se détourne du mal » (Pr.16:6). Tout homme devrait considérer le fait qu’il n’est pas mis à mort immédiatement à cause de ses péchés, non pas comme une preuve que Dieu ne le punira pas, mais comme une démonstration qu’Il use maintenant de la patience, lui donnant une ample occasion d’obtenir la vie éternelle. Aucun homme ne devrait inférer que Dieu n’exécutera pas ses avertissements envers tout homme qui pèche.

La fin de la « longanimité »

Est-ce que nous devrions conclure que Sa patience est sans fin et que les pécheurs ne seront jamais jugés ? Non, non, non ! Sa patience aura sa fin un jour et alors nous tous récolterons ce que nous aurons semé ! Nous allons nous présenter devant le trône de Dieu pour rendre compte de ce que nous avons fait dans notre vie. Le fait que je ne veuille pas ou ne désire pas que mon voisin périsse ne signifie pas qu’il ne périra pas s’il ne se repent pas et s’il ne croit pas au sacrifice salutaire de Jésus-Christ. Nous, en tant que parents, nous n’avons jamais souhaité punir nos enfants mais nous étions souvent dans la nécessité morale de les punir.

Conclusion

Dieu ne veut pas la mort du pécheur ; Il ne veut pas que quelqu’un périsse. Pourtant, il ne veut pas le sauver par la force. Si l’homme ne se repent pas, il méritera simplement la condamnation éternelle. Il est écrit : « Dis-leur : je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous… ?» (Ezé.33:11). Dieu a tout arrangé pour que tous les hommes arrivent à la repentance en acceptant la miséricorde de Dieu par l’intermédiaire du sacrifice de Jésus sur la croix. Il est écrit, si quelqu’un vient à Lui en sincère repentance et désire être sauvé, il ne sera pas rejeté dehors. « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:37). Par conséquent, « comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu » ? (Héb.2:3)

Que tous les hommes, croyants et non croyants, comprennent, apprécient et fassent plein usage de la patience de Dieu avant qu’il ne soit trop tard ! Amen !

 

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

jean.baltatzis@gmail.com

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